KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Notre objectif principal est bien de nous approprier notre histoire afin de faire avancer la lutte de notre Peuple contre sa disparition programmée.
Voilà pourquoi, an mouvman ou douwé kréyé lyannaj antrè Mé 1802 é Mé 1967 afin de nourrir les forces qu’il nous faut aujourd’hui pour construire notre avenir.
An Mémwa é Konsyans,
An Konsyans é Mémwa….
Sé nou, Pèp Gwadloup,
Ké konstwi NOU,
Ké konstwi GWADLOUP
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Dimanche 27 Mai 2001 : Il s’agissait pour le syndicat de faire respecter la mémoire des combattants de la liberté, ceux qui ont refusé le rétablissement de l’esclavage au sacrifice de leur vie et qui sont à l’origine de l’abolition de l’esclavage et non pas les « abolitionnistes, les Schoelcher et compagnie ».
20 & 21 octobre 1801 : Tentative infructueuse d’arrestation d’officiers de couleur (dont Ignace, et même Pélage), à Pointe-à-Pitre. 6 mai 1802 : Les Guadeloupéens découvrent au matin, depuis différents points de la Grande-Terre et la Basse-Terre, une escadre forte de 14 navires, 4 frégates, 4 transports de troupes et 4 avisos. A la tête de cette escadre, le général Richepance. On assiste alors à la soumission-trahison de Pélage et l’entrée en résistance d’Ignace.
Le 20 octobre 1801, l’autorité militaire de l’arrondissement du Port la Liberté (P-à-P) prend des mesures afin d’arrêter des officiers noirs et dits de couleur. Les capitaines Joseph Ignace, Gédéon… sont dénoncés comme meneurs d’un complot dirigé par Magloire Pélage.
C’est que notre avenir se crée par le mouvement social bien au contraire de ce que pensent certains fonctionnaires !
Parler de l’abolition de l’esclavage par la France en 1848 « à l’initiative de Victor Schoelcher », c’est « oublier » que l’esclavage colonial a continué bien après. Et surtout, c’est oublier que ce sont les esclaves eux-mêmes qui s’étaient révoltés pour se libérer. Par exemple, en 1656, 1710, 1730, 1752, 1802 en Guadeloupe, en 1733 en Guyane, en 1678, 1699, 1748, 1752, 1822 et 1833 en Martinique, en 1791 à Saint Dominigue, et 1810 à Cuba…
De lui, l’idéologie dominante a toujours eu pour habitude de ne célébrer que l’image d’un bienfaiteur qui, au-delà de sa courageuse lutte contre les préjugés de race dont sont victimes les esclaves, embrassait d’abord et avant tout, et de la plus belle des manières, les idéaux républicains. D’autres verront carrément en lui un saint. Pour illustrer cette mythification de l’homme, on ne saurait trouver meilleur exemple que celui d’un intervenant qui, lors des cérémonies de commémoration de la naissance de Schœlcher à Basse-Terre le 21 juillet 1935, nous donnera un aperçu de ce culte voué à l’abolitionniste. Me Jean-Louis décrira Schœlcher comme le « fondateur d’une religion nouvelle, qui prendra dans l’histoire le nom de Religion Schœlcherienne »
En 1995, deux cyclones labourent coup sur coup la plage de Sainte-Marguerite, sur la commune du Moule... Dans leur déchaînement, la mer et le vent déterrent de nombreux ossements humains dont nul ne soupçonnait la présence. L’année suivante, une équipe d’archéologues met au jour des dizaines de sépultures supplémentaires, datant du XVIIIe et du XIXe siècle.
Dans l’après-midi de ce 25 mai, vers 3 heures, arrive le général Gobert. Il félicite Pélage , fait doubler tous les postes et placer deux autres pièces de canon devant le pont-levis. L’arrivée de Gobert marque le commencement de la fin.