KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Publié le 8 mars 2009
S’agissant de l’incitation à la haine raciale :
La décision de l’Etat français, mise à exécution par le procureur Jean Michel PRETRE, d’ouvrir une enquête pour incitation à la haine raciale à l’encontre de l’ethno-classe békée, n’est qu’une nouvelle manoeuvre pour discréditer et salir le mouvement qui s’est construit et développé depuis deux mois.
Car que dit ce mouvement ?
Que la Guadeloupe s’est construite sur des rapports de race et de classe qui perdurent aujourd’hui : au sommet de l’échelle sociale, les blancs (européens et békés) ; au bas de l’échelle les Guadeloupéens noirs et d’origine indienne ! C’est cela qu’ils entendent nier !
S’agissant de l’extorsion de signature :
Le préfet, le procureur et l’Etat n’ignorent pas la situation : il y a et il y aura grève dans toutes les entreprises refusant d’appliquer l’accord Jacques BINO ! Les salariés de ces entreprises se mobilisent et continueront à le faire car ils refusent à juste titre d’admettre que les petites entreprises de Guadeloupe aient accepté de payer l’augmentation de salaire ; quand des grands groupes ayant les moyens de le faire s’y refusent !
Et que constate t-on ?
Que ce sont toujours les mêmes que l’on retrouve face aux travailleurs !
Nous appelons donc les travailleurs à la grève dans toutes ces entreprises ; et nous appelons les guadeloupéens à boycotter celles qui resteraient ouvertes !
C’est une provocation ! Le terme béké est un terme qui existe et ceux qui sont désignés par ce terme se complaisent de façon majoritaire à vivre entre eux, à procréer entre eux et à partager entre eux le capital.
Les racistes en Guadeloupe sont ceux qui n’utilisent pas l’autorité qui est la leur dans des situations de ségrégation raciale manifeste.
On veut entraîner le combat de LKP sur un terrain racial alors que toute la stratégie de fond et de forme du LKP a été de rassembler l’ensemble des Guadeloupéens, quelque soit leur origine, pour mener pacifiquement un combat contre l’injustice sociale et pour l’émancipation culturelle.
Ce type de procédure est une opération de contre-feu pour attirer une partie de l’opinion publique sur le terrain racial ; terrain sur lequel à aucun moment, ni le LKP ni le peuple guadeloupéen n’a voulu se placer.