Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
Dans un pays marqué par les stigmates de l’esclavage et où servir un touriste étranger s’apparente à de la servitude, « être content de le voir » est une bonne chose, mais n’est pas suffisant. La phrase nou kontan wè zot s’avère donc être trop ou trop peu ! S’il est primordial de nouer avec le touriste des rapports de courtoisie et de jovialité conviviale, en revanche, il n’y a pas lieu de conditionner la créativité langagière à une détermination d’ordre extérieur à la langue et qui, au demeurant, ne reflète qu’un moment idéologique donné ?
Dans la réalité européenne présente, plus il y a de secourus moins il y a de secouristes, et plus ces derniers se préparent à rejoindre les précédents dans leur catégorie... A la question de savoir comment tout ceci peut se finir, la réponse est donc : mal. Et ceci d’autant plus que les corps sociaux commencent à sérieusement renauder.
Le 18 novembre 1803, à Saint-Domingue, les débris de l’armée française capitulent devant les anciens esclaves. La colonie française devient le premier État noir indépendant sous le nom de Haïti. C’est le résultat d’une guerre odieuse voulue par le Premier Consul de la République française, Napoléon Bonaparte.
La souffrance et l’honneur ne sont pas l’exclusivité de l’occident, et qu’il nous soit permis de considérer qu’un autre nom de baptême que Rochambeau, de l’aéroport de notre pays la Guyane dissiperait l’imagination des horreurs vécues par nos ancêtres que le nom de Rochambeau n’est pas sans rappeler. Monsieur Bernard de Rochambeau pouvez-vous imaginer un instant que le nom du petit cousin d’Adolphe Hitler qui s’appellerait Rodolphe Hitler et qui aurait fait acte de bravoure en sauvant quelques français des rafles de la gestapo puisse être gravé sur une des faces de l’Arc de Triomphe en signe de l’hommage qui lui serait fait par la nation française, sans que ce nom ne fasse remonter à la surface les souvenirs des atrocités nazies et ne soulève le mécontentement des descendants des victimes ?
Nul ne comprend pourquoi la France ruinée de 1945 a pu mettre sur pied un Etat providence, tandis que la France d’aujourd’hui, cinquième puissance économique mondiale, ne serait plus en mesure de le financer. Jamais pourtant le pays n’a disposé d’autant de richesses. Un exemple : les cinq principales banques françaises ont réalisé, en 2009, malgré la crise, des bénéfices de plus de 11 milliards d’euros... Et les quarante principales entreprises cotées en Bourse (le CAC 40) ont obtenu, cette même année, des profits supérieurs à 47 milliards d’euros... Pourquoi ne pas taxer, au profit du système des retraites, de si fabuleux capitaux ?
Le président de l’état plurinational de Bolivie, Evo Morales, écrit une lette ouverte aux peuples autochtones du monde pour le respect de la nature, de la forêt et contre la marchandisation de l’écologie. Afin d’obtenir le soutien à la proposition de mercantilisation de la nature, certains organismes financiers, gouvernements, ONG, fondations, « experts » et entreprises intermédiaires offrent un pourcentage des « bénéfices » de cette « mercantilisation » de la nature aux peuples indigènes et aux communautés vivant dans les forêts de peuples originaires et la jungle. Je suis profondément inquiet de la tentative d’utilisation de certains dirigeants et de groupes indigènes pour promouvoir la mercantilisation de la nature et de la forêt en particulier à travers la création du mécanisme REDD (Réduction des Emissions résultant du Déboisement et de la Dégradation des forêts dans les pays en développement) et ses versions REDD+ et REDD++.
La GUADELOUPE reste un pays colonisé et donc un territoire non autonome malgré l’argumentation des autorités françaises qui assimilent
une annexion de fait justifiée par une décision de leur Parlement à la décolonisation. Le peuple guadeloupéen n’a jamais été consulté sur cette question fondamentale. Nous profitons aussi pour demander la reconnaissance des organisations nationalistes et patriotiques de la Guadeloupe comme mouvement de libération nationale afin que notre pays puisse
notamment disposer de la possibilité d’intervenir aux différentes réunions des instances des nations unies ce que lui refuse les autorités françaises.
Les politiques libérales qui sont faites pour maximiser les profits de patrons et actionnaires comme les GUERLAIN, les BOLLORÉ, BETTENCOURT, les AREVA, TOTAL, BNP, Crédit Lyonnais, Société Générale, etc., qui pillent l’Afrique sont ici doublées par le racisme d’Etat qui se propage dans le tissu social pour diviser les travailleurs et le peuple et empêcher son unité sans laquelle les luttes sociales ne peuvent être victorieuses.
Le plus surprenant n’est pas le racisme, dans cette affaire. Le racisme, une certaine France - celle qui a le droit de s’exprimer, celle à qui on tend volontiers le micro et dont on approuve les dérives -, semble baigner dedans depuis quelque temps. Mais il y a un autre problème : le négationnisme de Jean Paul Guerlain. Voici dix ans, la France a voté une loi reconnaissant que l’esclavage des « nègres » était un crime contre l’humanité. En mettant en doute le fait que les « nègres » aient jamais beaucoup travaillé, le « nez » de LVMH conteste un crime contre l’humanité. C’est ce négationnisme désinvolte qui doit être avant tout sanctionné.
Max Gallo, Alain Finkielkraut, Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007, le béké Despointes lors du mouvement social LKP en 2009, Eric Zemmour depuis plusieurs années sur plusieurs médias dont ceux du service public et maintenant un vieux blanc colonial nommé Guerlain qui parfume la population de son racisme négrophobe en direct sur France 2 ! Invité vendredi 15 octobre au journal télévisé d’Elise Lucet sur France 2, Jean-Paul Guerlain, descendant du fondateur de la maison de parfumerie,était interrogé sur la création du parfum Samsara ; il a alors affirmé : "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin..."