Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
Le XIIème CONGRÈS DE L’UGTG RÉUNI AU LAMENTIN LES 02 – 03 – 04 - 05 AVRIL 2008
Considérant les rapports de domination coloniale, raciale et capitaliste qui caractérisent la société Guadeloupéenne avec au sommet de l’échelle sociale les blancs Français, Békés et Européens et en bas, les Guadeloupéens d’origine Africaine et Indienne ;
Considérant la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU du 14/12/1960 reconnaissant :
- Le désir passionné de liberté de tous les Peuples dépendants et le rôle décisif de ces Peuples dans leur accession à l’indépendance ;
- Que les Peuples du monde souhaitent ardemment la fin du colonialisme dans toutes ses manifestations ;
- Que tous les Peuples ont un droit inaliénable à la pleine liberté, à l’exercice de leur souveraineté et à l’intégrité de leur territoire national ;
- Que tous les peuples ont droit à la libre détermination de leur statut politique et de leur développement économique, social et culturel ;
Considérant l’existence du Peuple Guadeloupéen confirmé par son histoire particulière, sa langue, son territoire, ses croyances, ses pratiques sociales et culturelles, mès é labitid an nou ;
Considérant la revendication des Guadeloupéens à être maîtres de leur devenir ; revendication perpétuellement niée et invalidée par l’Etat colonial Français avec la complicité des élus locaux ;
Considérant l’immigration massive, organisée, des Français et Européens en Guadeloupe visant à terme le génocide par substitution du Peuple Guadeloupéen ;
Considérant la remise en cause des conquêtes sociales, des libertés démocratiques, du droit et de la liberté syndicale par l’Etat colonial Français et le patronat ; et cela au nom de la sacro sainte mondialisation, de la responsabilité citoyenne, du réalisme économique et de l’alliance capital-travail notamment par la mise en place des zones franches globales d’activités ;
Considérant toutes les tentatives de musellement, de domestication et de diabolisation des Syndicats de lutte de classe et de masse par une répression farouche contre les militants syndicalistes, la criminalisation de l’action syndicale et le vèglaj du dialogue social institutionnalisé ;
Considérant l’échec de toutes les politiques publiques (loi Pons, Loi Perben, Loi d’orientation, Loi Girardin, Loi Programme, …) n’ayant engendré ni développement économique, ni création d’emploi en Guadeloupe mais garantissant encore et encore au patronat plus d’exonérations de charges et plus de défiscalisation ;
Le XIIème CONGRÈS DE L’UGTG RÉUNI AU LAMENTIN LES 02 – 03 – 04 - 05 AVRIL 2008
Affirme :
Que le chômage de masse qui frappe près de 40 % de la population active, la précarité, la misère, l’exclusion, la prostitution, les cancers et autres pathologies directement liées à l’utilisation de produits prohibés en Europe mais autorisés an Péyi annou, la drogue, le sida, l’échec scolaire, la dengue, le nombre croissant des IVG, la délinquance, la pollution des sols aux pesticides, ….. ne relèvent ni de la fatalité ni d’une quelconque malédiction mais sont les résultats, la conséquence de choix politiques délibérés de l’Etat Français, validés et soutenus par les valets locaux, visant à nous démouné et à annihiler toutes velléités de contestation sociale et politique des Guadeloupéens à l’égard de l’ordre colonial établi ;
Soutient :
Que le droit du Peuple Guadeloupéen à l’autodétermination et à l’indépendance nationale est naturel, légitime et inaliénable ;
Que les intérêts de la classe ouvrière, des producteurs, de la jeunesse, des créateurs, des retraités, …., ne seront préservés que par leur engagement dans la lutte pour la libération nationale et la pleine souveraineté ;
L’organisation d’une Conférence des Organisations Syndicales des Nations Sans Etat en défense des libertés fondamentales et singulièrement du droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes ;
Réaffirme :
L’appartenance de l’UGTG à la ligne syndicale de lutte de classe, de masse, de confrontation, de contestation et de transformation sociale visant à éradiquer les rapports de domination capitaliste et colonialiste an Péyi annou pour l’instauration d’une société plus juste et plus équitable ;
La nécessaire et indispensable unité et la solidarité des Travailleurs et de leurs Organisations Syndicales tant au niveau Nasyonal Gwadloup que sur le plan international afin de défendre les droits et intérêts des larges masses ;
Exhorte :
L’ensemble des militants des Unions et Secteurs de l’UGTG à mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activités, des revendications tant stratégiques que quotidiennes, répondant aux exigences des Travailleurs et du Peuple de Guadeloupe pour la libération complète de la classe ouvrière et du Peuple Guadeloupéen, pour l’indépendance nationale ;
Confirme :
PON DISOU PA PÈD. ANNOU KONTNIYE NOURI LALIT, PADAVWA SE SILON JAN OU BITYE OU KAPAB REKOLTÉ SA OU PLANTE.
Le XIIème CONGRÈS DE L’UGTG RÉUNI AU LAMENTIN LES 02 – 03 – 04 - 05 AVRIL 2008
Considérant la dimension historique de l’UGTG, syndicat révolutionnaire de lutte de classe et de ligne de masse.
Considérant que la ligne politique de l’UGTG nous invite à plus d’engagement pour la transformation de nos militants en militants politiques assurant une tâche syndicale.
Considérant que seule la conscience de classe détermine l’action collective pour la transformation sociale au profit d’une société plus juste.
Considérant que l’élévation du niveau de conscience de nos militants, dirigeants passe nécessairement par un dispositif de formation.
Considérant que la grève est un moyen de lutte à encourager et aussi un espace de formation de construction pour nos adhérents, militants et dirigeants.
Considérant l’engagement, la transmission des valeurs idéologiques de l’U.G.T.G., la conviction et la filiation d’une ligne politique pour une adhésion au style et méthode de travail, aux fondamentaux de l’U.G.T.G.
Le XIIème CONGRÈS DE L’UGTG RÉUNI AU LAMENTIN LES 02 – 03 – 04 - 05 AVRIL 2008
- Déclare tout mettre en œuvre afin de créer « on lékol I.G.T.G. » Espace de libération de la conscience « a FANM é NONM Gwadloup an kaskod avè sistèm kapitalis é kolonyalis fwansé ».
PON DISOU PA PÈD
REZOLISYON TWA (N°3) POU KILTI A PÉP GWADLOUP
XIIème Kongré a UGTG, sanblé Jou 2, 3, 4 é 5 Avril 2008, an komin Manten Gwadloup, ka déklaré,
Yon…Sé vwè, Pèp Gwadloup chouké avè kilti, mès é labitid ki tay, ki konstwi lanné asi lanné, jénérasyon asi jénérasyon avè tipilo kilti, mès é labitid a Pèp Caraibe, Pèp Afrique, Pèp Inde é Pèp Europe ;
Dé…Sé vwè, lesklavaj, kolonizasyon, lasimilasyon é mondyalizasyon prévwa voyé douvan kilti, mès é labilitid a loksidan é éséyé détwi kontribisyon a pitit à Pèp Caraibe, a Pèp Inde, a Pèp Afrique, padavwa pou kolonyalis Éwopéyen, pou enpéryalis, nou pa moun menm jan ki yo, kilti an nou ka fwenné komès a yo ;
Twa…Sé vwè loksidan détwi sosyété, dékatyé Fanm é Nonm, pou tousa ki lavi fonksyoné jan i désidé ;
Kat…Sé vwè, on Pèp san kilti, san mémwa, an Pèp ki pa kapab voyé douvan sa i ka kwè ki bon pouy, sé on pèp ki toupwé lanmô ;
Sé pousa Nou Gwadloupéyen douwé pran lontan plis konsyans a fondé a kilti an nou ;
Padavwa kilti sé lavi
Padavwa kilti sé lyannaj a pèp
Padavwa kilti a chak pèp sé richès a limanité
XIIème Kongré a UGTG ka mandé,
Travayè
Kréyatè
Fanm é Nonm Gwadloup
Fanmi a timoun
Métrès é Mèt lékolpèp Afrique é pèp Inde poté ban nou,
Yon, an nou palé ban nou é kontinyé nouri kilti, mès é labitid ki pèp Caraibe,
Dé, kréyol annou, tanbou annou, jan nou ka maché, jan nou ka abiyé, jan nou ka frékanté fanm annou, nonm annou, jan nou ka ri, oben pléré, chivé grénè a bon enpé adan nou, chyen kréyol annou, kolonbo, tikonkonm é madè, koubouyon roukou annou…sé nou !
Twa,
Piplis nou ké kontan nou,
Piplis nou ké konnèt listwa an nou,
Piplis nou ké bèl é vayan,
Sé piplis nou ké baré van a démounaj, a lasimilasyon, a mondyalizasyon
ki kapitalis é kolonyalis fwansé owganizé an Péyi annou
Wi kilti a Pèp Gwadloup vivan
Nou sé Nou…Nou sé Moun
Nou sé Gwadloupéyen
PON DISOU PA PED ! !
Réaction de Gabriel Baptiste le 3 mars 2009 @ 08h40
Je suis d’accord avec l’analyse générale.
je pense qu’il est possible de placer la lutte sur un terrain où les profiteurs ne l’attendent pas du tout : le terrain économique qu’ils dominent outrageusement, justement. Ce qui a toujours été leur force peut se révéler un talon d’Achille car, nous avons la force du nombre.
Maintenant, nous sommes prêts à nous en servir, il me semble.
Il nous faut un outil indispensable. Une sorte d’arme fatale qui nous rassemble et nous permette de travailler dans la durée, avec un allié sûr : le Temps.
C’est l’intention de ce projet : La banque coopérative de Guadeloupe.
Je vais essayer de joindre le doc. sur lequel j’ai déjà travaillé. Si je n’y arrive pas. Donnez-moi une adresse mail. Gabriel Baptiste Artiste peintre
blog : http://gaby97.spaces.live.comProjet de coopérative financière.
Le Mouvement, LKP (Lyannaj Kont Pwfitasyon), marque un tournant historique pour la Guadeloupe.
Il a mis en lumière des abus intolérables contre lesquels il convient de lutter, durablement.
Après la prise de conscience, et le retour au calme, il apparaît, clairement, que rien ne sera plus jamais comme avant.
Il demeurera une volonté sans faille, de continuer à relever la tête, après avoir donné une réponse à une offense vieille de plusieurs siècles, en poursuivant une marche sereine vers Demain.
Tout est rapport de force pour tout ce qui concerne la vie, au sens le plus large.
Que l’on considère le monde animal, végétal, minéral, humain…
Les relations entre les peuples, entre les individus, entre les groupes d’individus, fonctionnent de la sorte.
Ce mouvement nous a révélé à nous-mêmes. Il nous a révélé notre force. Notre courage.
Notre force c’est aussi le nombre, dans le pays de Guadeloupe. Tous ceux de toutes origines, et de tous âges, qui ont dit « Non » à la « Pwofitasyon ».
Le nombre, la solidarité, et l’amour dont nous saurons faire preuve, entre nous-mêmes, envers nous-mêmes, et envers ce pays, seront les moteurs qui nous accompagneront, nous guideront, nous pousseront…
Le temps, et notre capacité de nous rassembler, en restant toujours unis, seront nos Alliés les plus sûrs.
Nous avons besoin, en plus de la motivation, d’outils qui nous permettent de donner une réponse concrète aux défis et problèmes auxquels nous auront à répondre.
Nous avons, de façon impérieuse, besoin d’une Banque Coopérative.
Cette coopérative de services financiers devrait pouvoir répondre à nos aspirations éthiques, mais aussi pratiques, de respect et de protection de notre environnement, de nos valeurs, et de chaque individu.
Son fonctionnement sera basé sur des principes immuables de liberté, d’égalité, et de fraternité.
Cette Banque Coopérative n’est pas une utopie. Elle existe ailleurs : en Allemagne, en Hollande, en France…
Les banques qui sont régies par ces principes n’ont été, aucunement, affectées par le désastre financier encore en cours, grâce à leurs règles de conduite.
Au Canada, dans la province de Québec, les québécois francophones qui, quoi que beaucoup nombreux, étaient méprisés, et dominés économiquement, par les anglophones, possèdent aujourd’hui 60% de l’économie de leur province. Leur mouvement coopératif a commencé dans les années 70. L’impact sur leur expression culturelle a été et demeure étonnante, en diversité, intensité, et qualité.
Oui ! Nous pouvons, et nous devons le faire.
Gabriel Baptiste