KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, AWA, NOU PÉKÉ PWAN DLO MOUSACH POU LÈT !
Ni l’Etat français, ni Man PENCHARD, ni les capitalistes commerçants-importateurs-distributeurs- pwofitan péké janmen fè nou fè déyè et accepter finalement de ne plus dénoncer leur système de Pwofitasyon.
Jamais, ils n’obtiendront du LKP, une attitude ‘’responsable-raisonnable-respectable’’ et de compromis…ababa.
Respectables, nous l’avons été depuis plus de 200 lanné, yo pwan nou pou bèf, pou chyen.
Responsables, nous l’avons été en tant que citoyen en allant voter à chaque fois qu’ils nous l’ont demandé. Nou mélé avè détwa nèg a manda…
Raisonnables, nous en avons fait la preuve dans les entreprises et les collectivités quand les syndicats ont, par la négociation, essayé d’obtenir le respect des droits élémentaires des Travailleurs, (salaire, conditions de travail),… Yo ka lisansyé nou…
Responsables, nous l’avons été en qualité de consommateurs quand, malgré les prix exagérés auxquels ils vendent leurs marchandises, nous les avons quand même achetées, pensant qu’il s’agissait de prix liés à leurs charges réelles..Yo ka kouyonné nou é anpwazoné nou !
Et pour cause, 7 mois après la signature des Accords, celui du 26 Février, Accord Jacques BINO pour l’augmentation de 200 euros de salaire et celui du 04 Mars sur l’arrêt de la Pwofitasyon, il a fallu que nous soyons plus de 25.000 dans les rues de Pointe-à-Pitre le 03 octobre dernier, pour que le Comité de Suivi de ces accords se réunisse enfin le 14 octobre.
Avec notre fier et large déboulé du 03 octobre, l’Etat Français roukomansé pwan pè – PENCHARD débaké, manblo alinyé alantou a tout ronpwen, mè é konséyé réini présé-présé, yo ka pòté mannèv pour calmer le jeu, men difé ja ka pri.
Seulement, dans nos discussions le 14 octobre, dans le cadre du Comité de Suivi, et contrairement aux dires du Préfet, nous observons que toutes nos revendications portant sur l’arrêt de la Pwofitasyon ne sont pas réglées.
Pire, il nous faut attendre les décisions de l’Etat et la conclusion des Etats Généraux que devra présenter SARKOZY en début novembre.
Nous avons négocié la baisse des prix de produits de première nécessité, la baisse des prix du carburant, l’augmentation des minimas sociaux, l’augmentation des salaires de 200 €, le droit au travail pour nos jeunes, la protection de nos terres agricoles et de la production locale, l’intégration des contrats aidés, le respect au droit syndical…Nou négosyé, yo té dakò, nou sinyé.
Autrement dit, nous ne pouvons attendre le verdict de SARKOZY pour valider les engagements pris. On mo sé on mo.
Camarades, Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, nous savons que l’Etat n’a ni la volonté politique, ni le pouvoir pour imposer aux capitalistes pwofitan l’arrêt de la Pwofitasyon. Selon lui, les békés ont des droits, basés sur la liberté du Commerce et la liberté des prix.
A l’évidence, le rôle de régulation de l’Etat, de protection des plus faibles, le droit à l’équité et à l’équilibre au profit de la majorité n’a aucun sens dans notre pays. En clair, la pwofitasyon est un système légal, c’est le socle sur lequel notre société est organisée depuis la période esclavagiste, tout comme la traite négrière et l’économie de plantation.
• Changer ce système, kalbandé l’exploitation capitaliste et coloniale, casser les privilèges, les monopoles, les positions dominantes relèvent d’une volonté politique.
• Détòtyé Gwadloup pour que nous, Gwadloupéyen, pitit a soufrans, soyons les principaux bénéficiaires des richesses produites est une revendication fondamentale,
• Combattre le chômage et la précarité, exiger et obtenir l’accès pour tous à l’éducation, à la santé, à un logement décent, à un salaire correct, au respect de la réglementation du travail, consistent à transformer les rapports sociaux,
• Manjé sa nou ka pwodwi asi tè Gwadloup, encourager les créateurs et les producteurs, être fiers de nous-mêmes, organiser des solidarités avec nos jeunes, nos personnes âgées ; nos handicapés…C’est déchouké l’assimilation, le démounaj, le dékatyaj qui nous ont été savamment inoculés années après années…
En somme, respecter et appliquer les accords, c’est déconstruire la Société Guadeloupéenne d’aujourd’hui. C’est un acte révolutionnaire que nous construisons ensemble depuis le 05 décembre 2008, c’est toute la portée des Accords du 26 Février et 04 Mars 2009.
Et, par conséquent, nous ne pouvons attendre, ni de l’Etat, ni de certains de ses relais élus locaux, ni des patrons pwofitan qu’ils nous suivent dans cette perspective. L’Etat d’ailleurs, par l’augmentation des prix du carburant le 16 septembre (Hugo), a été le premier à ne pas respecter ses engagements.
Ils tentent de nous endormir avec des réunions sur plusieurs semaines en ‘’groupes thématiques’’, ils tentent de nous diviser, dans des compétitions électorales (articles 73, 74, Régionales, Cantonales etc.).
Ils tentent, comme des vautours, de profiter de notre victoire. MAN PENCHARD écrit aux bénéficiaires de l’Accord BINO, qu’elle a sélectionnés, pour leur dire que c’est grâce à la générosité de l’Etat qu’ils toucheront l’allocation RSTA. LUREL, lui, continue de semer le trouble entre RSTA et RSA. Konsidiré i té goumé osi - ola’y té yé ?
Enfin, ils s’organisent pour nous terroriser par la répression policière et judiciaire.
Yo ka pòté métòd si métòd. Pourquoi donc, l’Etat ne se plie-t-il pas aux conclusions de ses experts de Commissions Parlementaires et de l’Autorité de la Concurrence qui reconnaissent tous que la pwofitasyon existe réellement en Guadeloupe. É pannansitan, maléré Gwadloup ka pwan bon fè…
Amender la Pwofitasyon c’est humaniser l’exploitation. Hier encore, les békés importateurs-distributeurs des matériaux de construction ont refusé de venir discuter de la baisse de leurs prix. Pourtant, ils ne paient ni TVA, ni Octroi de Mer.
LKP appelle tous les Travailleurs, les Chômeurs, les Jeunes, les Retraités, les Producteurs et Entrepreneurs Guadeloupéens, le Peuple de Guadeloupe à continuer à reconstruire notre société par des Liyannaj a Pawol dans tous les quartiers.
LKP nous invite à participer aux Journées de Solidarité Internationale et d’Action du Mardi 20 et Mercredi 21 Octobre 2009.
MARDI 20 OCTOBRE 2009
8 h 30 – Bik Mityalité Lapwent : Conférence Internationale entre le Kolektif du 05 Février de Martinique, le Front pour l’Avenir de la Guyane et le LKP de Guadeloupe
8 h 30 : au Palais de Justice de Basse-Terre en solidarité avec R.GAUTHIEROT ; Dirigeant de l’UGTG appelé à comparaître, suite à la grève du CFA (Centre de Formation des Apprentis du Raizet) de Mai 2007. En première instance, il a été condamné à 2 mois de prison ferme.
19 h : Place de la Mairie à Baie-Mahault : Grand meeting avec nos invités de Martinique et de Guyane.
Point de départ de notre révolte contre le rétablissement de l’esclavage.
9 h : Préfecture de Basse-Terre, Sanblé des contrats aidés
9 h : Bik Mityalité Lapwent - Sanblé pour l’application de l’Accord Jacques BINO et en solidarité avec nos camarades en lutte, notamment à l’ASFO.
17 h : Bik a Mityalité : Déboulé an konsyans avec les Groupes à Peau pou voyé douvan mémwa a OKTÒB 1801.
Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, nous serons sur tous ces fronts Ansanm ansanm, tan nou pa débaké Pwofitasyon an Péyi an nou…
Lapwent, 15 oktòb 2009 - LKP
Réaction de Shaka Zulu (Gwakafwika) le 20 octobre 2009 @ 08h39
Alors que la Martinique et la Guyane vont certainement opter pour l’autonomie régie par l’article 74 de la Constitution française, nos politiciens en Guadeloupe ont demandé à l’Etat français un délais de 18 mois pour proposer un projet de société. C’est vraiment de la rigolade ! La parodie des états généraux initiée par Napoléon Sarkozy imposera à la Guadeloupe coute que coute une autonomie régie par l’article 74 comme en Martinique et en Guyane. L’Etat français a de moins en moins envie de payer pour ses dernières colonies. Alors une question. Est-ce que le LKP va laisser le gouvernement français nous imposer un régime politique ou est-ce enfin le LKP va prendre ce dossier à bras le corps ? S’il y a un point où le gouvernement français et le LKP sont d’accords, c’est que notre pays Guadeloupe ne peut plus rester dans le système politique du statut quo. Alors quelle statut pour la Guadeloupe ? Est-ce un statut imposé par Sarkozy au service du grand capital ou est-ce un statut choisi par le peuple guadeloupéen pour le peuple guadeloupéen ? Au delà des revendications, il est évident que ce débat-là ne doit pas être mis à l’écart. Alors quel statut ? Un statut d’autonomie à la Kanaky ? Un Etat autonome de Guadeloupe comme le préconise le parti communiste guadeloupéen ? Un Etat libre associé comme Porto-Rico par exemple ? Un Etat indépendant ? Ou encore un statut original que le LKP représentant du peuple guadeloupéen ira de toutes les façons négocier avec l’Etat français ?