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Route du rhum 2010 : Ce qu’en dit la presse d’Outre Mer...

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Route du Rhum : le business derrière le mythe [Extraits d’un article de l’Express]

Pour la ville de Saint-Malo, cette course est d’abord et avant tout une fenêtre d’exposition médiatique incroyable. "La Route du Rhum-La Banque postale est l’une des plus importantes courses au large, une épreuve historique et médiatique, ce qui décuple son pouvoir d’attraction sur les sportifs et, par conséquent, sur les partenaires qui souhaitent profiter de cette image", confirme Pierre Bojic, directeur général de Pen Duick, la société organisatrice de la course.

Pour cette neuvième édition, la région Bretagne veut profiter au maximum de ce vecteur de notoriété. En 2006, elle avait choisi de contribuer à l’événement en versant une subvention à la mairie de Saint-Malo. En 2010, pour la première fois, elle a passé un contrat en direct avec Pen Duick. Le but : bénéficier d’une plus grande visibilité pour mettre en avant le savoir-faire d’une trentaine d’entreprises sur les thématiques maritimes et nautiques. Grâce à sa subvention de 560 000 euros, elle a obtenu d’apparaître sur l’ensemble des supports de communication, de recevoir le PC course à la Maison de la Bretagne, à Paris et de bénéficier d’un stand de 300 mètres carrés au sein du "village".

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L’accueil de la Route du Rhum-La Banque postale s’accompagne également des retombées économiques directes. "Une dizaine de jours avant le départ, les 86 bateaux et leurs équipages s’installent à Saint-Malo, rappelle le maire, René Couanau (UMP). Pendant une semaine, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs rendent l’activité comparable à celle d’un mois d’août." Une aubaine pour les restaurants et les hôtels de la cité.

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Difficile de bouder de telles retombées pour l’économie locale. La plus belle des transats fait consensus chez les politiques. Les critiques de l’opposition sont indirectes. "Nous dénonçons la polarisation du budget autour de grands événements, au détriment d’un investissement pour le quotidien des Malouins", résume Nicole Madiot, conseillère municipale d’opposition (PS) et membre de la commission "Sports". Un avis que partage l’élu régionaliste Henri Gourmelen (Union démocratique bretonne, UDB), au conseil régional de Bretagne : "Investir pour le tourisme et l’image de la ville est un calcul que je peux comprendre, mais il ne faudrait pas que le budget soit insupportable pour les habitants."

Un million quatre cent mille euros : c’est la subvention versée par Saint-Malo pour pour organiser la course. "Vu les sommes engagées, il est légitime qu’on se pose la question du retour sur investissement", estime Isabelle Thomas, vice-présidente (PS) chargée de la mer au conseil régional. "Nous sommes en discussion avec un cabinet d’études pour mesurer l’impact économique local de la course", répond Nicolas Belloir.

Et puis il y a ceux qui, comme Stéphane Perrin, considèrent l’organisation de la Route du Rhum comme un symptôme du mal de Saint-Malo. "La ville vit grâce à une économie touristique et saisonnière, et oublie de développer une véritable économie de production, explique ce conseiller municipal d’opposition (Parti radical de gauche, PRG).

[...]

En février 2010, les auteurs d’une étude commandée par la municipalité soulignaient que la Route du Rhum n’avait aucune incidence sur la plaisance locale et sa plate-forme professionnelle.

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Source : http://www.lexpress.fr/actualite/sport/route-du-rhum-le-business-derriere-le-mythe_931541.html


Enquête : Vents contraires pour la Route du Rhum [Extraits d’un article de La Tribune]

Nombre record d’engagés, public nombreux : apparemment, la Route du Rhum, dont le départ sera donné ce dimanche, n’a jamais autant rencontré le succès. En réalité, les marins sont plongés dans le doute, face à des sponsors réticents.

Toujours plus de concurrents, le retour des trimarans géants et la foule qui se presse autour des remparts de Saint-Malo. Apparemment, pour sa 9e édition, le ciel de la Route du Rhum, qui verra s’élancer 87 voiliers ce dimanche, destination Pointe-à-Pitre, est parfaitement dégagé. Ne compte-t-on pas 12 bateaux de plus que lors de la dernière édition, en 2006, preuve que la course transocéanique à la voile, en solitaire, séduit toujours autant, marins et sponsors ?

Et on s’attend à une "exposition médiatique" record de l’événement, en tout cas encore plus élevée qu’à l’habitude, estime Bruno Lalande, directeur de KantarSport, chez Kantar Media, qui mesure l’audience et les retombées de ces manifestations sportives. Mais, derrière le sourire iodé qu’afficheront organisateurs et skippers ce week-end, le monde de la voile est en pleine incertitude. Les sponsors doutent et se font de plus en plus rares. Certes, plusieurs, parmi les plus importants - Groupama, Foncia, Sodebo, Safran... - répondent toujours présent. Mais Orange ou Géant ont abandonné la partie. Et surtout, aucun nouvel arrivant ne se profile à l’horizon. Du coup, pour les marins, l’écart se creuse entre quelques stars chaperonnées par les grands sponsors habituels et les autres. Les grosses PME, notamment de l’Ouest, qui traditionnellement finançaient une bonne partie de la flotte, se sont retirées de la course. Exit Brossard, les Laiteries de Saint-Malo, Delta Dore, La Trinitaine ou Roxy. Quant à La Banque Postale, sponsor principal de la Route du Rhum, elle pourrait également tirer sa révérence après cette édition. Trop peu de retombées.

Des navigateurs sans sponsors

Résultat, de nombreux marins n’ont pas trouvé d’embarquement, comme la navigatrice franco- britannique Samantha Davies, qui s’était pourtant illustrée en 2008 dans le Vendée Globe, course en solitaire autour du monde. Malgré un profil rêvé pour les médias, la jeune femme n’a pas trouvé de sponsor. "Je rêvais de construire un nouveau bateau, mais en ce moment, ce n’est pas facile de réunir le budget", a-t-elle reconnu. Même sort pour Jean-Baptiste Dejeanty, autre jeune participant au dernier Vendée Globe. Et pour des skippers plus expérimentés tels Yann Eliès et Jérémie Beyou.

L’inflation du nombre de bateaux engagés ne doit donc pas faire illusion. Elle tient avant tout au succès de la « class 40 », des voiliers de 12 mètres, de véritables nains à côté des grands trimarans qui ont forgé la légende du Rhum. Ils représentent plus de la moitié des voiliers engagés.

[...]

Explosion de budgets et manque de visibilité médiatique

(L’) explosion des budgets n’est pas pour rien dans la désaffection des sponsors... surtout en temps de crise. Groupe Maisonneuve, qui sponsorisait Jean-Baptiste Dejeanty, a dû licencier en 2009. Difficile de justifier, dans ces conditions, un nouveau budget voile, souvent perçu comme une dépense somptuaire.

La situation économique n’est pas la seule en cause. Il y a aussi le particularisme de ce sport. D’abord, le risque élevé de "casse" des grands multicoques sophistiqués. Orange a jeté l’éponge après l’abandon de son trimaran, au bout de deux jours de course. Et, au-delà, le manque de professionnalisme du milieu de la voile rebute les sponsors. Imagine-t-on un coureur automobile décidant lui-même les épreuves auxquelles il va participer, concevant sa voiture, et allant ensuite à la rencontre des sponsors pour leur quémander un budget de construction et d’entretien ? C’est ce qui se passe dans la voile professionnelle, en France.

[...]

Source : http://www.latribune.fr/loisirs/20101029trib000567974/enquete-vents-contraires-pour-la-route-du-rhum.html


Route du rhum : une aubaine pour l’économie locale (Aurélie Lebelle - Le Parisien - 29.10.2010)

Les touristes sont de retour et, depuis une semaine, le bassin Vauban de Saint-Malo grouille de curieux venus admirer les bateaux qui prendront dimanche le départ de la Route du rhum. Lors de la précédente édition, en 2006, ils étaient plus de 1,2 million de visiteurs à avoir profité des hébergements, des restaurants ainsi que des commerces alentour.

Cette année, la chambre de commerce table sur 1,5 million de badauds. « Pour nous, cet événement prolonge la saison », assure Laurence Bozzuffi, la directrice de l’office de tourisme de la ville.

En Guadeloupe la manne est tout aussi fastueuse

Brigitte Delaunay, qui tient un restaurant gastronomique à deux pas des quais, s’avoue satisfaite. « Je sais que je vais faire le plein jusqu’au départ dimanche, explique-t-elle. C’est au moins une semaine d’août en chiffre d’affaires. Mais c’est vrai que ce n’est pas pour tout le monde pareil. »

Un peu plus loin dans les remparts, au restaurant Aux vieilles pierres, le patron assure qu’il est situé « trop loin des quais ». « Lors de la dernière édition, nous ne remplissions même pas la moitié du restaurant, reprend-il. Les gens ne viennent pas jusque chez nous car il y a trop de vendeurs ambulants près des bateaux. » Ce qui marche à chaque fois ? L’hébergement. Les chambres dans Saint-Malo et à 50 km à la ronde seront occupées à près de 90% ce week-end. Dans les hôtels et les campings du coin, on se frotte les mains tous les quatre ans.

[...]

De l’autre côté de l’Atlantique, à hauteur de la ligne d’arrivée, à Pointe-à-Pitre, la manne est tout aussi fastueuse. Là-bas, les hôtels affichent des taux de réservations de 70% à 80%. « Pour les restaurateurs et les commerçants qui seront sur le village de la place de la Victoire, c’est une véritable aubaine, assure Thierry Gargar, le directeur de l’office de tourisme de Guadeloupe. Il y a quatre ans, un artisan avait fait en quinze jours plus d’un quart de son chiffre d’affaires ! » A l’entendre, il n’y a pas de doute : « Entre la Guadeloupe et la Route du rhum, c’est une histoire d’amour qui dure depuis trente-deux ans. »

Source : http://www.leparisien.fr/sports/route-du-rhum-une-aubaine-pour-l-economie-locale-29-10-2010-1128056.php


Les acolytes anonymes de la Route du rhum [Extraits d’un article de l’Humanité]

À l’ombre des stars de la voile, les amateurs représentent plus de la moitié des skippers engagés dans la course transatlantique en solitaire. 
Avec leurs budgets étriqués, ils se débrouillent avec les moyens du bord.

Quatre-vingt-cinq bateaux ont pris le départ, dimanche, de Saint-Malo à destination de Pointe-à-Pitre. Un record de participants pour cette neuvième édition de la Route du rhum, où les bateaux les plus grands et leurs skippers de renom ont tiré à eux la couverture médiatique. Pourtant, à l’ombre des maxi-multicoques de la classe Ultime et des monocoques 60 pieds (18,28 m), de Michel Desjoyeaux et consorts, les amateurs représentent plus de la moitié des skippers engagés. Entre budgets étriqués, système D et huile de coude, petit tour d’horizon de ces marins passionnés qui écrivent la légende de l’autre Route du rhum.

Sur la ligne de départ, au large de la pointe du Grouin, dimanche, deux mondes se sont côtoyés. À un extrême, Franck Cammas à bord de son maxi-trimaran Groupama-3 (31,50 m), le plus gros budget de la course (un million d’euros) ; de l’autre côté, Rémi Beauvais, sur son monocoque de classe 40 (12,18 m) et ses 10 000 euros. Si le budget moyen des skippers pour cette édition oscille entre 100 000 et 150 000 euros, beaucoup se débrouillent avec moins faute d’avoir pu séduire suffisamment de sponsors.

Des bateaux faits maison

Quand on n’a pas de moyens, il faut avoir des idées. Dans ce domaine, la famille de Carlan est emblématique. Bricoleurs de génie, Hervé et Joris, le père et le fils, se sont élancés vers la Guadeloupe, chacun sur des bateaux faits maison. Le paternel, cinquante et un ans, court à bord de Delirium, un catamaran 50 pieds (15,24 m) qu’il a construit de ses propres mains, de 2003 à 2006, dans le jardin de sa maison des Côtes-d’Armor. «  Il faut se donner les moyens de ses rêves  », explique Hervé de Carlan, médecin généraliste. Le fiston, vingt-deux ans, étudiant ingénieur à Nancy, a suspendu ses études un an pour remettre en état le voilier familial de 12 mètres (Generik-Exp’hair), que son père avait déjà construit entre 1973 à 1976, et réunir 40 000 euros de budget.

Jimmy Dreux (Voile-44), lui, a choisi de faire connaître l’Association pour l’aide à l’enfance et à l’adolescence, qui aide les jeunes en rupture scolaire, sociale et familiale. Issu d’«  un quartier chaud de la Guadeloupe  », cet éducateur sportif a envie de renvoyer l’ascenseur social pour son premier Rhum : «  Mon objectif est de montrer qu’il faut se donner à fond pour arriver à son objectif.  » Venu en solitaire de Pointe-à-Pitre à bord de son classe 40, il dispose d’un budget de 180 000 euros, réunis grâce au soutien de la région Guadeloupe. À son retour aux Antilles, le bateau sera utilisé à l’école de voile.

[...]

Source : http://humanite.fr/01_11_2010-les-acolytes-anonymes-de-la-route-du-rhum-456848

Publié par la Rédaction le lundi 8 novembre 2010

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