Grève générale à Mayotte : La déclaration choc de Victorin Lurel ! « Fixer les prix dans les secteurs où il n’ y a pas de concurrence »

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Début décembre 2008, Victorin LUREL, président du conseil régional de Guadeloupe, se rendait en Guyane à bord du jet privé du béké LORET. Objectif : soutenir les "émeutiers" et les manifestants présents sur les barrages...
Dans la foulée, il soutenait le "blocage de l’économie guadeloupéenne" et la "prise en otage de la population" par les transporteurs qui dénonçaient la hausse des prix des carburants...
Début octobre 2011 : C’est à Mayotte que s’est rendu le VRP des assimilationnistes français de gauche ; pour y défendre la candidature de François Hollande aux primaires socialistes... Au moment même où les travailleurs et le peuple Mahorais sont en lutte contre la pwofitasyon.

Interrogé sur la situation sociale de l’île il n’a pas manqué de faire un parallèle avec la mobilisation du LKP en 2009. Pour :
Proférer toujours les mêmes mensonges sur la prétendue "violence" du mouvement LKP, coupable également d’avoir "bloqué" l’économie de l’île.
Proposer là bas ce qu’il combat ici, en Guadeloupe : un système d’administration des prix des produits de première nécessité ;
Affirmer sans rire : « j’ai créé de force de la concurrence dans le milieu immobilier en Guadeloupe ». Inévitable forfanterie de notre roitelet colonial... Quand les prix de l’habitat n’ont jamais été aussi élevés, contrairement à ce que sous-entend ce tartarin.

Ci-après, un large extrait de l’article de Malango Actualité sur cette visite coloniale à visée électoraliste.

Mayotte - Victorin Lurel :
« fixer les prix dans les secteurs où il n’ y a pas de concurrence »
Par Annette Lafond | Mardi 4 Octobre 2011

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Le député et président de la région Guadeloupe, Victorin Lurel appelle tout le monde aux urnes « pour voter pour François Hollande », son candidat à la présidence de la République en 2012. Il a longuement commenté la situation de crise sociale que traverse Mayotte ces jours ci.

Interpellé par la presse sur les revendications actuelles des manifestants mahorais, le député faisait le parallèle avec l’agitation qu’avaient connue les Antilles et même avec le printemps arabe, « les mêmes causes produisant les mêmes effets… », et puisque « vous avez des revenus plus faibles qu’en métropole avec des prix plus élevés ». La Guadeloupe avait alors connu 44 jours de grève, « menée par 49 organisations syndicales fortement politisées et dont j’avais contesté la méthode, violente, car l’économie du pays avait alors été bloquée ».

Pour lui, on ne peut demander à Mayotte, île pauvre, de faire le même effort que tous les français : « il faut appliquer l’article L410 du Code du Commerce qui prévoit qu’en cas d’insuffisance de concurrence les prix doivent être administrés, comme c’est le cas pour le carburant ou les cantines scolaires ici ».

Mais c’est surtout au procédé d’agences de marques que le député socialiste s’attaque : « avant même que les produits quittent la métropole, ces agences ont déjà pris une marge de 50%. Une fois sur place, les distributeurs correspondants invoquent de faibles marges avoisinant les 1 %, mais le bénéfice a déjà été fait avant !! ». Et le président de la région Guadeloupe de rajouter : « j’ai créé de force de la concurrence dans le milieu immobilier en Guadeloupe ».

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Source : Malango-actualité

Publié par la Rédaction le mardi 11 octobre 2011
Mis à jour le mercredi 12 octobre 2011