KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Depuis les années 1840, avant l’abolition de l’esclavage de 1848, les agriculteurs de l’ouest de Sainte Rose (Bachelier, Beauvallon, Clugny, Daubin, Nogent, Solitude et les environs…) exploitent des terres agricoles de père en fils, à la sueur de leur front, travaillant matin et soir, sans relâche, au péril de leur santé. Parents et grands - parents sont nés, ont grandi, ont travaillé et sont morts sur ces terres.
L’usinier, comme souvent les Blancs Créoles et les Békés l’ont fait et le font encore, s’est déclaré « propriétaire par défaut ». Ce dernier s’est donc cru permis de se comporter en seigneur – propriétaire et cela sans jamais pouvoir justifier de sa qualité d’authentique propriétaire.
Ainsi, les cultivateurs ont été transformés en Colons du Comté de Lohéac, et cela afin garantir la vente de leurs cannes mais surtout, permettre aux pwofitan de se faire passer pour les propriétaires. Sé konsa adan koloni.
La Terre à ceux qui la Travaillent ! TÈ LA SÉÈ TA KILTIVATÈ !
C’est après la seconde guerre mondiale (1939-1945) que les AUBERY débarquent sur les terres de Sainte – Rose et prétendent prendre la relève des anciens propriétaires des domaines du Comté, de Nogent et de La Ramée. Ils venaient après l’implantation de Charles SIMONET, cheval de Troie, qu’ils avaient déjà installé sur les terres de l’usine Grosse Montagne. A cette époque, l’offensive des békés est générale en Guadeloupe. On les retrouve également sur d’autres domaines sucriers ayant subi d’importants dégâts à la suite du passage du cyclone de 1928.
Depuis l’arrivée, en 1988, d’Hubert De JAHAM, fils de Philippe De JAHAM et d’une demoiselle AUBERY, des tentatives d’intimidations, des menaces, parfois violentes, des harcèlements et aujourd’hui, des assignations au tribunal, se multiplient, dans un seul et même but : s’accaparer des terres qui de fait, reviennent de droitaux cultivateurs !
En 2010, il fait prélever sur la valeur des cannes livrées à Gardel, l’équivalent de 15%, dit – il, de colonat. Sommés de présenter un commandement de prélèvement, les responsables de l’usine de Gardel se réfugient derrière la seule volonté du béké. Gardel a donc versé l’argent des cultivateurs au béké sans commandement de prélèvement. Sé konsa adan koloni.
Aujourd’hui, M. De JAHAM veut démolir des maisons et récupérer les exploitations agricoles de quatre cultivateurs. Pire, il s’est présenté le 8 novembre 2012, avec des chiens et des hommes de main armés et, à l’aide d’un tracteur muni de pulvérisateurs de pesticides, il a empoisonné sciemment on jaden ki té ni bannann, patat, tomat, konkonm, jiromon, mèlon é dòt manjé ankò ! Et bien évidemment, aucune autorité ne s’est opposée à cette iniquité. Sé konsa adan koloni.
Ce 08 novembre, un drame a été évité grâce au sang froid des cultivateurs et à la maîtrise des responsables du Collectif..
Nous disons : « TOUT JÉ, SÉ JÉ MEN …… ! ALÒS ! STOP ! Il est temps de mettre un terme à ces abus et à ces injustices ! »
Nous avons pris soins d’alerter les Elus des différentes Collectivités, le Préfet afin que chacun prenne toute la mesure des exactions dont nous sommes les victimes.
NOU DOUBOUT – ANSANM ANSANM - NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ !
Kolètif Défans Tè Sentwòz
Sentwòz, 12 maws 2013