KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Camarades, Travailleurs, Peuples de Guadeloupe,
De plus en plus d’entreprises obtiennent des marchés et s’installent en Guadeloupe avec matériels et personnels sans recourir à la main d’œuvre local. Et pourtant, les compétences existent et la main d’œuvre disponible, dans un pays qui compte 35% de chômage avec 60% des jeunes de moins de 25 ans sans emploi.
Les Travailleurs Guadeloupéens sont-ils destinés à grossir les fichiers de Pôle Emploi et à toucher les minima sociaux. NON, NOU VÉ TRAVAY AN PÉYI ANNOU !
Au nom du libéralisme économique, au nom de la liberté d’entreprendre, au nom de la liberté de circulation des personnes et des biens au sein de l’Union Européenne, ce sont des centaines de travailleurs qui sont acheminés en Guadeloupe sur différents chantiers notamment ceux du BTP. Bien souvent, ces travailleurs étrangers sont, eux aussi, exploités, sous payés et vivent dans des conditions indignes, sur les chantiers mêmes.
Mais pourquoi n’y a-t-il pas de clauses sociales permettant de favoriser l’emploi des Travailleurs de Guadeloupe ?
Pourquoi l’Etat et les collectivités donneuses d’ordre n’exigent-ils pas des dispositions particulières pour favoriser les entreprises et les Travailleurs de Guadeloupe ?
La réponse est simple : Apa pwoblèm a yo . Trop occupé à préparer les prochaines élections ou pire encore à toucher quelques subsides pour fermer les yeux. Et après, il est si facile de stigmatiser la jeunesse à qui ils n’offrent aucun espoir.
Ce scénario se répète inlassablement sur nombre de chantiers en Guadeloupe. C’était le cas à Pointe-Noire (Hôpital Beauperthuy). C’est actuellement le cas sur le chantier de construction du nouveau centre
gérontologique à pointe d’or aux Abymes. Cet ouvrage a été confiée à l’entreprise ENSO qui emploi 100 ouvriers dont 70 Roumains, 28 Italiens et seulement 2 Guadeloupéens.
Pas la peine d’être un expert en économie pour comprendre que ces entreprises ne contribuent aucunement au développement économique et social de la Guadeloupe.
TRAVAYÈ GWADLOUP, NOU PÉ PA LÉSÉ YO MÉTÉ NOU ADAN MANDISITÉ.
• EXIGEONS LA PRIORITÉ D’EMPLOI DES GUADELOUPÉENS ;
• EXIGEONS DE VIVRE ET DE TRAVAILLER AN PÉYI ANNOU ;
• EXIGEONS DE NOURRIR ET D’ÉLEVER NOS ENFANTS AN PÉYI ANNOU !
LAPWENT, 13 OUT 2013 - UGTG-BTP