KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Au mois de mars 2015, les Guadeloupéens seront de nouveau confrontés à des élections dites cette fois, « départementales » et non « cantonales » et, au mois de décembre 2015, à des élections régionales . Qu’y a – t – il de nouveau sous le soleil de Guadeloupe ?
S’il nous fallait résumer en quelques mots la situation institutionnelle actuelle de notre pays, nous dirions : « Konpè Lapen é Konpè Zanba manjé an vant a menm bèt la. Yonn ka akizé lot : sé vou ki manjé kè la !Sa ki fè yo pwi ! Késyon an fal : Ki jan pou sòti an vant bèt la ? YO ka mandé ka pou YO fè ? »
De nombreux experts nous proposent des explications. Elles nous mènent toutes dans des contorsions théoriques sans fin. Il nous semble possible de leur extraire un fil commun : la France adapte ses institutions aux défis économiques, politiques et idéologiques que vit actuellement l’Occident et le monde qu’il a créé. Mais, c’est la « culture française » qui est menacée, nous disent les plus sceptiques. Voilà le véritable enjeu que nous sommes invités à partager et le problème que, NOU GWADLOUPÉYEN-KARIBÉYEN, NOU DOUWÉ RÉGLÉ !...
Le grand show du carnaval électoral rappelle sur la scène politique de notre pays nos zélus avides de mandat, et subitement compétents dans tous les domaines, subitement disponibles pour le peuple, les jeunes, les pauvres, les chômeurs... en somme, pour tous ceux qui n’ont pu se contenter que de leurs dernières promesses et à qui ils ont constamment avoué leur impuissance et leur absence de pouvoir.
Le défilé des bwa - bwa du carnaval à peine passé, en rang serré, complet – veston, jupette ou robe grand’mère…, micro à la main ils commenceront à arpenter les quartiers insalubres, les cités dortoirs, les bourgs et les campagnes à nous asséner encore des promesses, de « la Guadeloupe va mal ! », de « voter pour nous ! » et, la vie sera plus belle, plus juste, que les emplois vont fleurir, que la sécurité sera garantie, que seul un « pacte guadeloupéen ! »... etc, etc…
Ils nous invitent tous à être dorénavant majeurs et à accomplir notre devoir de citoyen, à voter pour émarger notre carte, à ne pas laisser les autres décider à notre place, à être acteurs de notre quotidien et de notre devenir..., à accepter, enfin, de comprendre ce qu’est la politique… !!!
Ceux en place et sur place, ferraillent pour garder leur place, défient à coups de mépris, d’injures et de mensonges ceux anciens et nouveaux qui veulent le leur ravir.
Et, une fois élus ou réélus, bien debout sous le fronton exhibant « Liberté – Egalité - Fraternité », ceints de l’écharpe Bleu - Blanc – Rouge, ciseaux à la main, à inaugurer leur tout beau mandat de zélus, de représentants du peuple et, ils s’y enfermeront à attendre la prochaine mise en scène, le prochain carnaval.
Tous ceux qui ont entrepris, vaille que vaille, la main sur le coeur, de nous faire admettre qu’il faut profiter des circonstances, que se sont des moments, certes éphémères, mais ô combien ! favorables ! afin de diffuser la parole des travailleuses et des travailleurs, dans le ballet incessant des manipulations médiatiques.
Tous ceux, hurlant, qu’il n’y a plus de loup-garou colonialiste, sortent du bois en promettant un monde d’amour et de paix, au moment où de nombreuses initiatives privées et gouvernementales nous rappellent ce que sont les fondements de la société coloniale : discrimination, brigandage, injustice, crime, assassinat, génocide ; et, pour pérenniser le nouveau système de valeur enchâssé dans le « Nouveau Monde » : mise en esclavage d’Africains noirs, par millions, pendant des siècles…
Zatrap la ! C’est l’adoption d’abord, des coutumes de Paris, sans égard pour celles des Kalinas !
Zatrap la ! C’est la chosification des Africains : vendus au même titre que des chaises, des animaux, des maisons ou de la terre !
Zatrap la ! C’est faire croire aux esclaves que l’affranchissement est une promotion dispensée par la seule bonté du maître !
Zatrap la ! C’est abolir l’esclavage en 1794 dans le but de vaincre les Anglais !
Zatrap la ! C’est donner aux colonies la représentation politique au sein des assemblées nationales en France dès 1789, sous le régime esclavagiste !
Zatrap la ! C’est abolir l ‘esclavage en 1848, en allouant aux « nouveaux libres » le bulletin de vote pour seule indemnité et des millions de francs aux « anciens maîtres » !
Zatrap la ! C’est développer la représentation politique en Guadeloupe, avec des termes métropolitains, dans un cadre colonial !
Zatrap la ! C’est donc assimiler les progénitures des « nouveaux libres » en tant que citoyen Français dans un cadre colonial !
Zatrap la ! C’est éduquer, enseigner et fabriquer une croyance selon laquelle la Guadeloupe, c’est la France ! C’est donc nous gaver de grands principes, en nous masquant la réalité.
Regardons de quoi est fait notre quotidien :
De vols organisés et protégés de milliers d’hectares de terre par des békés et blancs – créoles ;
De problèmes de production et de distribution d’eau et donc de rapines opérées par des multinationales avec la complicité des zélus ;
Du non respect des droits des travailleurs dans les entreprises et donc de criminalisation des actes syndicaux, de précarité programmée pour les plus jeunes ;
D’empoisonnement à une grande échelle et donc de gros problèmes de santé publique ;
D’abus lors de la fixation des prix des marchandises, et donc d’un manque de crédibilité des structures publiques de contrôle ;
De manipulation juridique et mémorielle en faveur des pwofitan par l’Etat, et donc d’équité ;
D’irresponsabilité chez les zélus, et donc de légitimité ;
De violence et donc d’éducation ;
De corruption et donc de moralité ;
De pwofitasyon an pwofitasyon et donc de la nécessité de se rebeller, de se soulever, de se mobiliser en masse, afin de construire une Guadeloupe INDÉPENDANTE et SOUVERAINE !
Lapwent, 06 Maws 2015
MOUVMAN NONM -
Réaction de electricien le 19 août 2015 @ 04h40
Site à visiter : électricien Montrouge
La charge élémentaire « −q » est celle de l’électron. Il s’agit d’une charge négative
exprimée en coulomb (C) et qui vaut : −q = −1,60 × 10−19 C. Les charges en
mouvement peuvent aussi être positives (ions positifs), mais pour les conducteurs,
ce sont souvent les électrons qui contribuent majoritairement à la conduction électrique.
Supposons maintenant un conducteur de section dS : ( par exemple dS = 1 cm2 ), qui
contient des porteurs de charges mobiles. Les collisions que subissent ces porteurs
de charges sur les imperfections du réseau cristallin du conducteur, leur communiquent
un mouvement désordonné dont la résultante du point de vue de transport de
l’électricité, est nulle.
La batterie de l’exemple précédent est à l’origine de l’établissement d’un champ
électrique −→E qui permet le déplacement des charges électriques avec une vitesse
proportionnelle à −→E