KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Le lundi 04 octobre 2004 à 21 h 00, des hommes encagoulés et lourdement armés se sont jetés sur notre militant et dirigeant Michel MADASSAMY sur la Place de la Victoire, alors qu’il s’apprêtait à partir au volant de sa voiture après avoir acheté un bokit. Il a ensuite été conduit sous bonne escorte, directement dans la geôle de Baie Mahault.
Sonjé 27 Mé 2001, l’UGTG, an lyannaj avec le peuple de Guadeloupe, avait décidé d’imposer aux affairistes de tous acabits, de respecter ce jour, cette date de l’unité retrouvée du peuple, symbole de lutte de résistance contre toutes formes d’oppressions, contre l’esclavage, contre le mépris des hommes et des peuples. Mada et plusieurs dizaines de militants UGTG avaient pu ainsi obtenir du patronat de Guadeloupe et de l’état français que le 27 Mé soit désormais un jour férié, chômé et payé POUR TOUS. Un jour de reconstruction et de refondation pour tous les Guadeloupéens.
Mada fut condamné à 3 mois de prison ferme et à 7000 € d’amende pour la défense du 27 Mé dont tous profitent aujourd’hui.
Fidèle à son engagement syndical, Mada s’est retrouvé aux côtés des Travailleurs de la Multinationale TEXACO pour défendre le droit des Guadeloupéens à investir dans leur pays.
Nou ni dwa manjé osi !
Fidèle, à sa complicité active avec le grand capital mondial, la justice coloniale française, dans le cadre d’un simulacre de procès, sans témoin, sans preuve, condamna Michel MADASSAMY a 10 mois de prison ferme et à 53.000 € d’amende pour destruction d’un camion TEXACO.
Dans le même temps, le Procureur de la République de Pointe-à-Pitre, ne donnait aucune suite aux procès-verbaux de l’Inspection du Travail à l’encontre de Texaco.
Deux affaires nées de l’action syndicale, de l’engagement militant chouké dans la forte détermination des militants de l’UGTG de contrer partout tous les mépris, tous les abus et toutes les exploitations.
L’emprisonnement de Mada est donc une attaque contre le peuple guadeloupéen.
Camarades, peuple de Guadeloupe, ce sont aujourd’hui 27 mois de prison ferme, plus de 75 mois de prison avec sursis et plus de 130.000 € d’amendes qui frappent les dirigeants et militants de notre organisation.
Aujourd’hui, plusieurs délégués syndicaux sont menacés de licenciement,
Des milliers de travailleurs ne bénéficient pas des droits élémentaires comme le SMIC ou le droit au congé annuel,
Ce sont des millions d’heures supplémentaires travaillées en Guadeloupe qui ne sont pas payées,
Ce sont des dizaines de familles qui sont contraintes de vivre dans l’indignité, la précarité, le chômage,
Ce sont des milliers de jeunes qui s’entendent dire qu’ils sont la priorité de tous les programmes politiques électoraux mais ki ka pentiré syel é ba lari chenn, sans compter ceux qui ne sont pas sous l’emprise de la drogue ou tout simplement déréglés…
Nous, Travailleurs de Guadeloupe, Peuple de Guadeloupe, Petits-fils de mawon, de MASSOTEAU, IGNACE et DELGRES, DE SOLITUDE, militants de la liberté et du droit pour tout homme de vivre et de travailler dignement dans son pays.
nou péké pran sa !
Nous exigeons la libération immédiate de Michel MADASSAMY et refusons à l’état colonial, état criminel, le droit de nous juger, de juger notre engagement, de juger notre pratique syndicale.
Nous refusons de reconnaître ce pouvoir judiciaire qui est si muet, si conciliant et si complaisant devant les infractions, les crimes et délits pratiqués par certains politiciens et patrons véreux, comme MARSOLLE , VIAL-COLLET, et autres policiers ripoux…
Nous, Militants de l’UGTG,, Michel MADASSAMY et Armand TOTO refusons toute négociation avec l’état français sur les conditions d’exécution des peines qui ont été décidées à l’issue de parodie de procès.
Travailleurs, Peuple de Guadeloupe, adan on gran balan a fòs, mémwa é gaoulé,
Organisons dans toutes les entreprises des arrêts de travail, des débrayages de solidarité et de contestation.
Arrachons la libération de Michel MADASSAMY et l’arrêt de toutes les poursuites à l’encontre des militants syndicalistes.
JOU NOU KÉ MÉTÉ A JOUNOU POKO VWÈ JOU.
P-A-P, LE 05/10/04
CONSEIL SYNDICAL UGTG