Jeudi 15 mars 2018 à 12h30 douvan tribinal lapwent : Procès d’Elie DOMOTA
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9 mars 2018 à 8h devant le Tribunal de Basse-Terre : Justice pour Damville (Procès TCSV)
Publié le 25/02/2018
26 février 2018 : Solidarité avè Lionel Chouro douvan tribinal lapwent
Publié le 25/02/2018
Vendredi 16 février 2018:Sanblé kont réprésyon é profitasyon
Publié le 11/02/2018
Conférence débat du LKP Vendredi 16 octobre 2015 - 18h30 devant le cimetière du Moule
Publié le 9/10/2015
Femme d’engagement, militante active, mère, nous avons voulu faire plus ample connaissance avec cette employée de commerce qui voue une grande part de sa vie à L’UGTG.
Comment êtes vous arrivée au syndicalisme ?
Mon entrée dans le monde syndical a été motivée par l’injustice qui régnait dans l’entreprise dans laquelle je suis employée. Mes collègues à l’époque m’avaient sollicité pour que je sois à leurs côtés pour créer une section syndicale UGTG.
Quels sont les fondements de votre engagement syndical au sein de L’UGTG et plus singulièrement de L’UEC ?
Je souhaite avant tout que L’UGTG soit un syndicat au service du peuple guadeloupéen. Pour ce qui est de L’UEC, mon combat principal se dirige contre le harcèlement des salariés dans les sociétés de moins de 10 salariés et plus singulièrement dans les commerces de la ville de Pointe à Pitre.
Quelles sont à votre avis les améliorations à apporter au sein du secteur commerce en Guadeloupe ?
Il est capital à mon sens de mettre en place une convention collective du commerce pour améliorer la vie des salariés de ce secteur et plus singulièrement la situation des plus vulnérables, ceux des commerces de Pointe à Pitre que nous connaissons bien.
Comment appréciez-vous l’engagement des femmes dans la lutte syndicale au sein de L’ UGTG ?
Il me semble que les femmes ne sont pas assez nombreuses au sein de L’UGTG. Par ailleurs je trouve qu’elles ne s’affirment pas assez et ne prennent pas assez de responsabilités.
Est-ce difficile d’allier vie familiale et vie de militante quand on est une femme ?
La vie familiale est très difficile quand on est une femme, surtout quand on doit jouer le rôle de père et de mère à la fois. Mon expérience personnelle me rappelle tous les jours cette réalité.
A votre avis, les femmes apportent t’elles une touche particulière au combat syndical à L’UGTG ?
Absolument. Elles apportent leur sens du travail bien fait et de l’organisation.
Comment voyez-vous en tant que militante d’expérience l’avenir de L’UGTG ?
Le combat sera dur mais j’ai confiance en L’UGTG. Tout dépendra aussi de l’éducation que nous donnons à nos enfants. L’important en tous les cas pour moi est que nous soyons les relais pour encadrer cette génération de jeunes qui arrivent à L’UGTG afin de leur donner de bonnes bases.
Entretien : Maasaï
Senk & Kat
Juin 2003