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Atlas des consommations des produits psychopathes

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Exploitation régionale de l’enquête ESCAPAD 2002/2003



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"Méthodologie de l’enquête :

Mise en oeuvre par l’OFDT en partenariat avec la Direction du service national (DSN), l’enquête déclarative ESCAPAD (Enquête sur la santé et les consommation lors de l’appel de préparation à la défense)
consiste en un questionnaire proposé à l’ensemble des jeunes présents lors d’une seule Journée d’appel de préparation à la défense (JAPD). Elle renseigne sur les tendances émergentes en termes de produits et offre un suivi très réactif des évolutions sur cette population particulièrement concernée. Elle présente l’avantage d’interroger un
échantillon représentatif de tous les jeunes Français, y compris ceux qui sont déscolarisés ou qui travaillent.

Cette enquête a été étendue aux Dom en 2001 et aux Com (Polynésie Française et Nouvelle-Calédonie uniquement) en
2003.

En métropole, l’échantillon exploitable des exercices 2002 et 2003 atteint 27 354 adolescents de 17 ans (en
âge révolu, c’est-à-dire en tenant compte du mois de naissance) : 14 515 interrogés en 2002 et 12 839 en 2003.
Dans les Dom et Com, seules les données 2003 ont été utilisées, mais les âges ne sont pas calculés en âge révolu
mais en millésime (année d’enquête - année de naissance). Seuls les individus de 18 ans sont retenus, à l’exception
de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française, où les 17 ans ont été inclus pour pallier la faiblesse
des effectifs des jeunes âgés de 18 ans. L’échantillon des Dom-Com exploité comporte ainsi 3 955 individus."

La Guadeloupe compte un peu plus de 400 000 habitants pour une superficie de 1 700 km². La population est jeune (38 % de la population a moins de 25 ans contre 31 % en métropole). Le chômage s’y présente
comme un problème endémique majeur.

En 2000, il atteignait 26 % de la population active, taux similaire
à celui des autres départements français d’Amérique, mais qui reste inférieur à celui de la Réunion. Près d’un demandeur d’emploi sur deux était dans cette situation depuis plus d’un an. Il en résulte des inégalités de revenus qui se révèlent plus fortes qu’au plan national.
Ainsi, seuls 24 % des foyers fiscaux sont imposés sur le revenu (contre plus de la moitié en métropole) et plus de 11 % des plus de 25 ans perçoivent le RMI (contre 2,4 % en métropole). L’activité prépondérante de la région relève du tertiaire, avec le commerce, les services administrés et, dans une moindre mesure, l’hôtellerie et la restauration.

L’agriculture, même si elle fournit l’essentiel des produits exportés (la canne à sucre principalement destinée au rhum et la banane), ne représente que 4 % de la valeur ajoutée. Sur le plan éducatif, la région se situe en dessous de la moyenne métropolitaine pour la réussite au bac (73,5 % vs 79,8 % en 2000), mais en tête des Dom. La part des étudiants sur l’ensemble des scolarisés est également inférieure à ce que l’on observe en métropole (10,8 % vs 15,3 %), mais place la région largement en tête des Dom.

La part des apprentis parmi les 16-25 ans est inférieure à celle de la métropole (2,6 % vs 4,6 %), et place la région en troisième position parmi les quatre départements d’Outre-Mer.

Les usages de produits psychoactifs observés en Guadeloupe sont toujours inférieurs à ceux obtenus en métropole.

À l’instar des autres départements français d’Amérique, le tabagisme apparaît beaucoup moins important qu’en métropole : les jeunes métropolitains du même âge sont quatre fois plus nombreux à déclarer un tel usage.

Le niveau d’usage régulier d’alcool s’avère plutôt bas : avec moins d’un jeune sur dix (soit 7 %), il est deux fois plus faible qu’en métropole. De même, les niveaux des ivresses répétées ou régulières y sont parmi les plus faibles de l’outre-mer.

En revanche, les niveaux d’usages de cannabis sont parmi les plus élevés mesurés dans les départements et les collectivités d’outre-mer. _ Avec la Réunion, la Guadeloupe est ainsi le département où les jeunes adolescents sont les plus nombreux à déclarer un usage régulier de cannabis.

Le tabac, l’alcool et les médicaments psychotropes

Le plus faible niveau de tabagisme en France

À 18 ans, près des deux tiers des jeunes Guadeloupéens déclarent avoir déjà fumé du tabac au cours de leur vie, les garçons nettement plus souvent que les filles. Cet écart entre les sexes est toutefois minime pour l’usage quotidien, qui concerne 11 % des jeunes sans distinction significative entre les deux sexes. L’usage occasionnel est également aussi répandu.

En moyenne, la première cigarette a été fumée vers le début de la quatorzième année, les garçons étant plus précoces de six mois ; le passage à l’usage quotidien a eu lieu en moyenne un an plus tard, sans différence entre les sexes. Ce calendrier s’avère plus tardif que celui des jeunes métropolitains.

Les usages de tabac sont nettement moins répandus en Guadeloupe qu’en métropole, à l’exception du tabagisme occasionnel. Parmi les Dom et les Com, la Guadeloupe se présente ainsi comme le territoire le moins consommateur.

Une consommation d’alcool dans la moyenne des Dom…

La quasi-totalité des jeunes Guadeloupéens dit avoir déjà bu une boisson alcoolisée à 18 ans. Plus des sept dixièmes disent avoir consommé de l’alcool au cours des trente derniers jours précédant l’enquête, les garçons plus souvent que les filles. Cet écart se retrouve pour l’usage régulier, qui s’avère nettement plus masculin (9 % des garçons vs 4 % des filles).

L’usage quotidien est très rare, concernant moins de 1% des jeunes, sans distinction de sexe. Les usages d’alcool en Guadeloupe sont tous inférieurs à ceux du reste du pays, de l’expérimentation à l’usage
quotidien. La différence est particulièrement importante pour l’usage régulier, inférieur de 7 points. La situation est similaire à celle observée dans les autres départements français d’Amérique.

…assortie de niveaux d’ivresses moyens pour les Dom

Moins de quatre adolescents sur dix disent avoir déjà été ivres au cours de leur vie, les garçons nettement plus souvent que les filles. Cet écart entre les sexes se retrouve pour les ivresses récentes ou plus fréquentes, l’ivresse au cours de l’année précédant l’enquête (26 %), l’ivresse répétée (7 %) ou régulière (2 %).

En moyenne, la première expérience de l’ivresse alcoolique a eu lieu vers la fin de la quinzième année, soit nettement plus tard qu’en métropole, les garçons étant un peu plus précoces que les filles.
Les niveaux d’ivresses alcooliques affichés par la Guadeloupe sont largement inférieurs à ceux de la métropole, mais proches de ceux observés dans les autres Dom.

Médicaments psychotropes : une diffusion et des usages inférieurs à ceux de la métropole

Un jeune Guadeloupéen sur cinq déclare avoir déjà pris des médicaments psychotropes au cours de sa vie, les filles étant presque trois fois plus nombreuses que les garçons dans ce cas. Cet écart entre les sexes perdure pour les usages récents ou fréquents : l’usage au cours du mois (9 %) concerne trois fois plus de filles, l’usage régulier (3 %) plus de dix fois plus.

La première prise de médicaments psychotropes est déclarée en moyenne vers le début des 15 ans pour les garçons, presque un an plus tard pour les filles. Hormis les usages très fréquents (réguliers ou quotidiens), qui s’avèrent similaires à ceux de la métropole, les autres niveaux d’usage sont globalement inférieurs à ceux mesurés sur le
continent.

Le cannabis et les autres produits psychoactifs

Une diffusion du cannabis moyenne pour les Dom

Un tiers des jeunes Guadeloupéens de 18 ans déclare avoir déjà fumé du cannabis au cours de leur vie, les garçons étant presque deux fois plus nombreux que les filles dans ce cas. L’écart entre les sexes se retrouve pour tous les usages : l’usage au cours du mois (16 %) touche plus de deux fois plus de garçons, l’usage régulier (7 %),
quatre fois plus. L’usage quotidien est pour sa part déclaré par moins de 4 % des jeunes.

En moyenne, c’est vers le milieu de la quinzième année que les Guadeloupéens de 18 ans disent avoir fumé leur premier joint, soit un peu plus tard qu’en métropole. Les garçons s’avèrent plus précoces en moyenne de presque six mois.

Les niveaux d’usage de cannabis des Guadeloupéens apparaissent inférieurs à ceux de la métropole, quel que soit l’indicateur considéré. En revanche, bien que les écarts soient faibles entre eux, ils classent la Guadeloupe comme le département le plus consommateur pour l’usage régulier et quotidien. Les Com sont par contraste nettement
plus consommateurs.

Les autres produits psychoactifs : des expérimentations marginales

En Guadeloupe, quel que soit le produit considéré, les niveaux d’expérimentation s’avèrent particulièrement faibles (moins de 1 %) et nettement inférieurs à ceux déclarés en métropole. Les produits à inhaler (colles et solvants) font figure d’exception avec 3 % .

Évolutions depuis 2001

Les évolutions observées à 18 ans en Guadeloupe sont similaires à celles observées en métropole et dans les autres Dom. L’usage régulier d’alcool apparaît en hausse depuis 2001 (4,3 % en 2001, 4,4 % en 2002 puis 6,7 % en 2003). En revanche, comme en Martinique, si le tabagisme quotidien est orienté à la baisse sur la période (près de deux
points de moins entre 2001 et 2003), l’écart n’est pas significatif.

L’expérimentation de médicaments psychotropes a nettement progressé (12 %, 16 % puis 20 %), tout comme leur usage au cours du mois (3,9 %, 8 %, 9 %).

L’expérimentation de cannabis a crû entre 2001 et 2003 (24 % en 2001, 32 % en 2003), tout comme son usage régulier, prenant presque quatre points sur la période (3,0 %, 4,0 % puis 7,3 % en 2003). Les expérimentations d’autres produits psychoactifs illicites n’ont pas connu d’évolution significative entre 2002 et 2003, les niveaux atteints restant très bas.

Au final, la Guadeloupe présente un profil nettement sous-consommateur comparé à celui de la métropole, qu’il s’agisse des
produits psychoactifs licites (alcool, tabac et médicaments psychotropes) ou illicites (cannabis ou autres drogues). Comparés aux
jeunes des autres Dom, les jeunes Guadeloupéens se déclarent moins souvent ivres, et plutôt sous-consommateurs de tabac. En
revanche, ils sont relativement plus consommateurs de cannabis. Pour l’expérimentation d’autres produits psychoactifs illicites,
l’île ne se distingue pas clairement des autres Dom.

Source : Observatoire français des drogues et des toxicomanies (François Beck - Stéphane Legleye - Stanislas Spilka)

Publié par la Rédaction le samedi 13 septembre 2008
Mis à jour le lundi 15 décembre 2008

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Atlas régional des consommations des produits psychopathes

 
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Poids : 617.4 ko

L’alcool & ses conséquences sur la santé en Guadeloupe
ORSAG : mars 2007

 
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Poids : 119.1 ko
 

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