KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Travayè, Jènn, Fanm, Chomè,
Travayè, Jènn, Fanm, Chomè, ne méritent pas le triste spectacle auquel nous assistons depuis le 7 mai 09 de la part des Présidents du Conseil général et régional. Outre la lâcheté dont ils ont fait preuve en s’enfuyant devant des travailleurs venus exprimer leurs souffrances, ces derniers ne se gênent pas pour insulter le peuple en traitant leur action « d’insurrection, de coup d’Etat, de déni de la démocratie », aidés en cela par des soit disant intellectuels.
Est-ce une réponse aux 750 salariés de l’hôtellerie venus expliquer leur inquiétude face aux menaces de licenciement dont ils font l’objet et au chantage de la part de leurs patrons ?
Est-ce une réponse aux pompiers de l’aéroport en grève depuis 6 mois pour exiger le paiement de leurs heures supplémentaires, même quand le tribunal leur donne raison ?
Est-ce une réponse aux 30 000 salariés qui demandent l’application de l’Accord Bino dans son intégralité, avec l’article 5 initial ?
La démocratie, parlons en !
Ils disent ne pas vouloir s’immiscer dans les relations du travail entre les patrons et les salariés alors qu’ils versent des millions et millions de subvention, notre argent, à ces patrons.
Ils disent ne pouvoir rien faire contre l’amputation de la l’Accord Bino par le gouvernement à la demande des békés créant ainsi la discrimination entre travailleurs, parce que c’est la loi.
Pourtant ils disent être lé zélu léjitim du peuple. Selon eux personne ne peut les contester avant leur prochaine élection, quoiqu’ils fassent contre les travailleurs, contre le peuple.
Ils ont vite oublié, ils feignent de l’oublier, la mobilisation du peuple par dizaines de milliers de manifestants, jusqu’à 100 000, à l’appel de LKP, il n’y a pas si longtemps.
Ils ont vite oublié leur aveu d’impuissance. Victorin Lurel déclarait le 4 mars 09, (voir France Antilles du 6 mars 09) : « « …nous ne sommes pas entendus au Parlement… » « …Le mouvement initié par LKP, la rue, est parvenu à obtenir ce que les parlementaires se sont épuisés en vain à demander au gouvernement, en particulier un contrôle renforcé des prix des carburants… »
Et ils appellent ça la démocratie !
Avec leurs « ETATS GENERAUX »...
Avec « leur CONGRES et leur PROJET DE SOCIETE POUR LA GUADELOUPE »...
Avec leurs ARTCLES 73, 74...
Avec leurs INSTITUTIONS FRANCAISES ET EUROPEENNES :
ILS CROIENT POUVOIR DETOURNER NOTRE PEUPLE DE SES INTERÊTS VERITABLES,
ILS CROIENT POUVOIR BRISER LA DYNAMIQUE LKP .
Travayè é Péyizan reprend à son compte, pour expliquer ce comportement, un extrait du tract de LKP du 14 avril 09 : « …Yo fabriké une représentation politique lâche, soumise, agoulougranfal de mandats, et plus soucieuse de grappiller des miettes de pouvoir colonial que du sort des guadeloupéens… »
Travayè é Péyizan ka déklaré :
Jodla, pliski janmen, Pèp Gwadloup biswen rèpwézantan ay’
Dans une déclaration du 23 mars dernier, il expliquait :
« Le mouvement initié le 20 janvier nous démontre aussi que le peuple, les travailleus, ont besoin à leurs côtés d’élus à leur service, d’élus responsables devant eux qu’ils peuvent contrôler et révoquer à tout moment... »
N’est-ce pas cela la démocratie ?!
Cela ne peut se faire que dans le cadre du combat pour une Assemblée nationale du peuple de Guadeloupe.
Pour cela il est nécessaire de disposer d’un outil oeuvrant en ce sens : une organisation, un parti,…, indépendant des institutions, qui combat pour l’indépendance de la classe ouvrière, pour l’unité du peuple, pou l’Union libre et fraternelle des peuples de la Caraïbe.
Zabim lè 12 mé 2009
Travayè é Péyizan,
25 rue Clara Bourgarel 97 139 Abymes,
Tél 0690 37 11 93
E mail : tep-gwa@orange.fr