Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Sanblé lundi 14 février 2022 -18 h douvan Simityè Moul
Publié le 10/02/2022
Sanblé samedi 12 février 2022 à 9 h douvan lanméri Polwi
Publié le 10/02/2022
L’histoire du monde ouvrier, l’histoire des peuples colonisés et la mémoire de notre pays GUADELOUPE est jonchée de répression et de procès coloniaux.
Notre peuple s’en est toujours remis ; par conséquent le COMBAT CONTINUE, & nou ka konyinyé nouri lalit.
Aujoud’hui aussi en Guadeloupe, la stratégie du patronat, dominé par les békés de l’import-distribution, consiste depuis plusieurs années, à ne rien vouloir céder.
Les patrons cherchent par tous les moyens à laisser s’enliser les conflits en traitant par le mépris les revendications les plus évidentes (Carrefour Destrellan, Les jardins de Courcelles, Clinique les Eaux Claires…)
Ils ont à leur service les forces de répression qui interviennent systématiquement contre les travailleurs en lutte. Pour décourager les grévistes, les patrons disposent aussi d’un appareil judiciaire qui criminalise l’action syndicale et condamne les travailleurs à de lourdes astreintes, à des amendes astronomiques pour de soi-disant entraves à la liberté du travail ; ou à des peines de prison.
Tout cet arsenal juridico-répressif, relayé par les médias qui mènent sans relâche une propagande visant à diaboliser les travailleurs qui osent réclamer des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail ou la simple application du code du travail, a pour objectif de briser la résistance collective des classes travailleuses.
Mais Cette répression organisée, sysématique, est aussi le signe du désarroi de l’Etat colonial Français qui est désormais ozabwa car débordé par les travailleurs de ce pays.
Face à la répression, une seule réponse :
LA MOBILISATION ET L’UNITE DES TRAVAILLEURS !
Le comité international contre la répression (pour la défense des droits politiques et syndicaux) a pris connaissance des faits qui se sont produits le 14 septembre 2010 à la cours d’Appel de Basse Terre concernant le traitement dont à fait l’objet une déléguée syndicale de L’UGTG (l’Union générale des Travailleurs de Guadeloupe). Il s’agit de mesures vexatoires, humiliantes, qui selon nous, tournent le dos au respect élémentaire dû à chaque citoyen. Nous constatons que cette attitude que nous estimons scandaleuse de la part d’un représentant du service public de la justice s’inscrit malheureusement dans une chaine de tentatives d’intimidation dont les militants de l’UGTG (qui rappelons le est la première organisation syndical de Guadeloupe), leurs représentants et également leurs avocats, font l’objet.
L’ennemi de nos peuples, l’Etat Français « des droits de l’homme » ne renonce jamais, il n’accepte pas de perdre la face. Il veut sa revanche sur le LKP qui a su mobiliser la population. Serions-nous devenus des étrangers dans notre propre pays pour nous soumettre à un contrôle d’ADN comme un malfaiteur. La remise à jour des méthodes barbares du siècle dernier, qu’on croyait aboli, doit être un élément mobilisateur de tous les peuples soumis qui refusent de courber la tête devant le système colonial.
L’ATPC s’adresse aux organisations ouvrières et démocratiques, en particulier à celles de la Caraïbe, au Comité international contre la répression, à l’Entente internationale des travailleurs et des peuples, au Comité d’organisation de la Conférence Mondiale pour une vaste campagne de solidarité avec l’UGTG.
L’Union syndicale Solidaires renouvelle son soutien aux militants et militantes de votre organisation, confronté-e-s une fois de plus à la « justice » coloniale de l’Etat français. La vague de répression qui s’abat de nouveau sur celles et ceux qui luttent en Guadeloupe, et notamment sur les camarades de l’UGTG, montre que le pouvoir est aux abois, dans le contexte social actuel. L’Union syndicale Solidaires vous assure de son soutien, est disponible pour des initiatives unitaires qui pourraient marquer publiquement cette solidarité syndicale, et fait connaître les attaques dont vous êtes l’objet ainsi que la riposte qui se met en place.
Répression anti - syndicale ou l’archarnement judiciaire contre nos militants.
Dans le cadre du conflit de la TEXACO, Gabriel BOURGUIGNON, dirigeant de l’U.G.T.G., revenu seul pour porter secours à son camarade Fred LOUISE subit des insultes racistes, coup de bottes, coup de poing, coup de matraques provoquant notamment de graves lésions à l’oreille droite et à l’œil, et une centaine de micro fractures.
Qui est Michel Madassamy ? Le portait du militant du militant de l’UGTG à qui l’Etat français et ses chiens de garde ont déclaré la guerre.
Le combat pour rétablir Pascal SÉBASTIEN dans ses droits de salarié, de Guadeloupéen, d’Homme. Licencié de la S.A Peugeot Auto Guadeloupe, pour s’être syndiqué à l’UGTG, il entame le 31 août 1999 une grève de la faim.
Vendredi 5 novembre, Michel Madassamy, dirigeant de l’UGTG, a été libéré. Il avait été enlevé, emprisonné sans justification légale et faisait
la grève de la faim depuis 32 jours. Nous nous sommes entretenus
avec l’un de ses avocats, Me Hélène Rubinstein-Carrera, avocat au barreau de Paris.
Vendredi 5 novembre 2004, Michel
Madassamy, dirigeant de l’UGTG,
a été libéré, suite à la mobilisation
en Guadeloupe et à la campagne
internationale.
Il avait été enlevé, emprisonné
sans justification légale et faisait
la grève de la faim depuis 32
jours. Nous nous sommes entretenus
avec l’un de ses avocats,
Me Hélène Rubinstein-Carrera,
avocat au barreau de Paris.