KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
RÉUNION-DÉBAT sur la situation en Haïti.
Vingt mille personnes se sont mobilisées ce mardi 14 décembre à l’appel du LKP (Lyannaj kont pwofitasyon). Et ce, malgré la crise, les difficultés quotidiennes, le désespoir qu’entretiennent les fausses réponses et les vraies esquives. Il serait dommage qu’ils ne soient pas entendus et finissent par être convaincus que la mobilisation sociale classique n’est pas efficace. Ni les Etats généraux ni le CIOM (Comité Interministériel de l’Outre-mer) n’ont remis en question les causes profondes du Mouvement social de 2009 : une économie structurellement dépendante de l’importation ; des rentes d’importation scandaleuses sur les produits de première nécessité ; un chômage durable et des pratiques de recrutement par réseaux excluant de nombreux Guadeloupéens, très qualifiés ou peu qualifiés ; une stratification sociale rigide ; l’absence de perspectives et une gestion à la bonne franquette loin des nécessités de Formation, d’emploi, d’accès aux richesses du territoire.
Après le député Jean-Jacques Candelier , c’est la députée de Guyane Christiane Taubira qui à son tour interpelle l’Etat - en la personne du premier ministre François FILLON - pour qu’une suite soit donnée à la demande de réunion de la Commission de Suivi des Accords du 4 mars 2009 formulée par le LKP et maintes fois réitérée.
Face à cette critique situation existante dans ce qui est appelée la Caraïbe française, l’Organisation de Solidarité des Peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine (OSPAAAL) désire envoyer un fraternel message de solidarité aux frères et soeurs qui se lèvent aujourd’hui contre les politiques capitalistes de tendance néo-libérale, qui sont le bouillon de culture pour maintenir leurs faibles économies sous de fortes relations d’exploitation et de dépendance.
Malgré les inlassables appels du collectif Liyannaj Kont Pwofitasyon, LKP, le patronat, l’Etat français ont laissé pourrir la situation.
Au lieu de faciliter réellement les négociations les représentants de l’Etat sont allés de dérobades en dérobades (départ du préfet de la table de négociation le 28 janvier, fuite du secrétaire d’Etat à l’Outre Mer le 8 février suivi du reniement des engagements de l’Etat) tandis qu’ils faisaient venir en Guadeloupe plus de 2000 gendarmes mobiles.
Le Syndicat National des travailleurs de Sainte-Lucie est totalement solidaire des actions menées par les travailleurs de Guadeloupe et de Martinique à l’initiative des organisations des classes laborieuses. Nous soutenons sans aucune réserve la suite de vos actions et appelons le gouvernement français à continuer les négociations avec les organisations, en bonne foi afin de satisfaire les justes revendications du peuple.
Il y a aux Antilles des disparités sociales cruelles et qui viennent directement, historiquement, de l’esclavage. Le pouvoir économique des békés est né de la traite, il a été installé quand l’Etat a indemnisé les propriétaires d’esclaves, au moment de l’émancipation. Tout le monde a ça en tête. ça explique l’émotion provoquée par le documentaire de Canal+ mais la colère existait avant. Ne vous trompez pas : les leaders du collectif LKP ne sont pas des racistes anti-Blancs. Ils exposent une réalité sans prendre de précautions oratoires : une caste détient le pouvoir économique et en abuse. Cette puissance est encore plus importante en Guadeloupe qu’en Martinique, même si elle se voit moins. Là, on frôle l’apartheid social : j’ai vu, en Guadeloupe, un lotissement entouré d’immenses clôtures, uniquement peuplé de Blancs.
Le Conseil Municipal de la ville du François en Martinique salue la
détermination des organisations syndicales et du Kolektif « Lyannaj kont
pwofitasyon », et se déclare solidaire de leurs revendications...
Les organisations soussignées suivent avec beaucoup d’intérêt le mouvement de protestation des organisations syndicales, politiques, des organisations de jeunes et du peuple de Guadeloupe contre la cherté de la vie, contre les multiples souffrances et les intimidations dont est l’objet actuellement le peuple guadeloupéen.