Mobilizasyon mèwkrèdi 22 juiyé douvan Tribinal lapwent
Publié le 21/07/2020
Sanblé sanmdi 1é févryé 2020 a 8h30
Publié le 26/01/2020
Meeting de l’UTC-UGTG vendredi 17 janvier 2020
Publié le 15/01/2020
Gran sanblé lit é kilti vendredi 23 août à 19h
Publié le 16/08/2019
Meeting de mobilisation Mardi 20 août à 19h
Publié le 16/08/2019
Lettre ouverte à Jacob Zuma, président de la République sud-africaine
Monsieur le président,
Depuis la mi-septembre, des menaces sont proférées en Afrique du sud, contre des personnalités politiques reconnues de votre pays. En particulier contre Julius Malema, ancien président de la Ligue de la jeunesse de l’ANC (ANCYL), contre l’évêque anglican Johannes Seoka, qui fut de tous les combats contre le régime de l’apartheid et de l’action pour organiser les travailleurs dans des syndicats, et contre Tiyani Lybon Mabasa, président du Socialist Party of Azania et l’un de ceux qui avaient rejoint Steve Biko après la fondation du Mouvement de la conscience noire.
Un texte notamment, circule sur le forum de discussion de la Communist university, intitulé « Seoka, Malema et le marché du meurtre de Marikana », désignant nommément les trois personnalités citées précédemment comme faisant partie de ceux qui utiliseraient les cadavres des mineurs comme un « fonds de commerce », et seraient des « gangsters dont le visage n’est pas connu à l’extérieur ».
Chacun le comprend : un tel appel équivaut à un appel au meurtre.
Ces personnalités sont connues pour s’être rendues à la mine de Marikana pendant la grève. Ces personnalités sont connues pour avoir condamné le massacre de 34 grévistes par la police le 16 août 2012, et pour s’être prononcées en faveur des revendications des grévistes et de leur syndicat, au cours de la grève et des négociations.
Quel que soit le point de vue que l’on puisse avoir sur ces personnalités et sur leurs opinions respectives, nous déclarons que ces méthodes de terreur discréditeraient tout état, prétendant respecter les libertés démocratiques, qui les tolèrerait.
Nous, militants du mouvement ouvrier et démocratique international, quel que soit répétons-le le point de vue que chacun peut avoir sur ces personnalités, sur leurs opinions et sur les événements en cours, déclarons que le gouvernement dont vous êtes le président doit prendre ses responsabilités et assurer leur intégrité.
C’est pourquoi nous faisons solennellement appel à vous :
Nous en appelons au mouvement ouvrier et démocratique international, pour porter cette exigence auprès des ambassades de la République sud-africaine dans chaque pays.
Le 12 octobre 2012.
37 Pays (premiers signataires), dont l’UGTG représentée par son Secrétaire Général Elie DOMOTA