KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Le 26 Février 2009 marquait la signature de l’Accord régional interprofessionnel « Jacques BINO » du nom du militant de la CGTG assassiné dans la nuit du 18 au 19 février. C’est un Accord salarial historique prévoyant une augmentation de salaire généraliséepour les travailleurs du privé et notamment une augmentation de 200 euros nets pour les salaires inférieurs à 1,4 SMIC.
5 ans après :
- Malgré les aides du Conseil général et du Conseil régional ;
- Malgré les exonérations de cotisations sociales accordées aux employeurs ;
- Malgré la prise en charge de 100 euros par l’Etat via le RSTA pendant plus de 4 ans ;
Certains employeurs tentent de se soustraire à leurs obligations quant à la prise en charge intégrale de l’équivalent des 200 euros nets comme le prévoit l’article 5 de l’accord dit clause de convertibilité.
D’autres, à l’image des entreprises de la filière canne Sucre Rhum, n’hésitent pas à réviser l’accord en prenant comme salaire de référence le salaire brut, excluant ainsi des dizaines de salariés, alors que l’article 2 détermine le salaire horaire de base sans prime et sans accessoire comme salaire de référence.
D’autres encore, réclament une attestation RSTA aux salariés pour verser les 200 euros nets et cela au mépris des dispositions de l’article 2 qui précisent que tous les salariés ayant moins de 1,4 SMIC doivent automatiquement bénéficier des 200 euros nets.
Oui, 5 ans après, le patronat, MEDEF en tête, tente de réduire à néant cette avancée historique qu’est l’accord régional interprofessionnel Jacques BINO avec le soutien actif de l’Etat.
Aussi, les Organisations Syndicales CFDT, CFTC, CGTG, FO, SUD PTT GWA, UGTG, UNSA :
{{}}Déclarent s’opposer fermement à toute révision de l’Accord jacques BINO ;
Exigent l’application stricte, pleine et entière de toutes les dispositions del’accord BINO et de tous les accords s’y rapportant ;
{{}}Exhortent les Travailleurs de Guadeloupe et leurs Organisations à se préparer à la mobilisation pour défendre cette avancée sociale historique qui concerne plus de 30 000 à 50 000 travailleurs.
P/O Les Organisations Syndicales
E.DOMOTA
Pointe-à-Pitre, le 26 février 2014