KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Camarades, travailleurs de la Santé,
• pour le respect de notre droit à la négociation et à la révision de la Convention Collective des cliniques,
• pour la conclusion de la NAO 2005 et l’engagement de la NAO 2006,
• pour la défense du Service Public de Santé et d’un Centre Hospitalier Universitaire digne de ce nom,
• pour toutes explications sur les raisons de la faillite financière du CHU, pour refuser tout plan de redressement dans les hôpitaux pénalisant pour les malades et les agents,
• pour le respect de l’application du droit du travail dans le secteur privé, et des statuts dans la Fonction Publique Hospitalière,
• contre toute remise en cause des 35 heures,
Camarade,
• pourquoi les patrons des cliniques refusent-ils de poursuivre la NAO 2005 et d’engager celle de 2006,
• pourquoi le Directeur Général du CHU, Christian JOLIVIERE, refuse t-il de négocier avec les syndicats son plan de redressement du CHU,
• pourquoi les établissements de santé publics et privés s’accordent-ils pour encore exiger plus des travailleurs tout en limitant l’offre et la qualité des soins ?
Nous l’avons compris, nous travaillons, dorénavant dans un secteur qui tout comme le commerce de l’automobile ou des appareils électro-ménagers pratiquent une concurrence des plus scandaleuse ;… détournement de « clientèle » et de médecins, publicité mensongère, suractivité rémunératrice, limitation de la durée des séjours, limitation des dépenses de personnel, développement d’emplois précaires, externalisation des activités non hospitalières.
La santé devenue un produit commercial se paie de plus en plus cher et sa préservation n’est garantie dorénavant qu’à ceux qui peuvent la payer.
C’est là une des nombreuses conséquences des politiques gouvernementales visant à réduire les dépenses publiques, à limiter les dépenses de l’Assurance Maladie.
Ainsi, tant les établissements publics que ceux du privés s’affrontent pour gagner des parts du marché et principalement dans les disciplines les plus rentables. Dès lors, tous ceux qui n’auront pas pris les bonnes décisions de gestion et d’organisation, qui n’auront pas choisi les filières les plus rentables, qui n’auront pas fait les bons recrutements médicaux et les bons investissements en équipements et, au bon moment, seront en difficultés.
Pire, tous, patrons du privé comme directeurs du public, n’ont qu’une seule préoccupation, dépenser moins, dépenser le moins possible, même si la qualité des soins, de l’hébergement doit en pâtir….
Camarade, le CHU est l’exemple même de la faillite du système de santé et des choix des politiques publiques.
Il est clair que l’Etat a choisi de sacrifier ce monstre qui consomme trop d’agent public pour « si peu de résultat », selon lui.
Quand, en plus, sa gestion est aussi catastrophique (+ de 24 millions d’euros de déficit en 2006), malgré les alertes, mises en garde et recommandations de diverses missions de conseil et d’expertise, l’Etat en prend directement le contrôle par l’intermédiaire de l’ARH, principale et exclusive autorité du secteur.
Camarade,
Depuis 1 an nous réclamons la poursuite de nos négociations dans le privé, depuis plus d’un mois nos camarades du CHU exigent un projet de développement négocié du CHU, la garantie de la pérennité de l’offre publique de santé, le respect des travailleurs et des réglementations…..
Il convient, maintenant, de s’engager dans un processus de large et puissante mobilisation pour la satisfaction de toutes nos revendications.
D’ores et déjà, nous invitons tous nos militants et adhérents à participer à une première journée de solidarité et d’actions, le jeudi 20 juillet 2006.
Rassemblement à 08 h 00 devant le CHU.
Bay fos pou pran fos.
Ansanm nou ka lité, Ansanm nou ké gannyé !
PAP, le 17 juillet 2006
Le Conseil Syndical de l’UTS-UGTG