Mobilizasyon mèwkrèdi 22 juiyé douvan Tribinal lapwent
Publié le 21/07/2020
Sanblé sanmdi 1é févryé 2020 a 8h30
Publié le 26/01/2020
Meeting de l’UTC-UGTG vendredi 17 janvier 2020
Publié le 15/01/2020
Gran sanblé lit é kilti vendredi 23 août à 19h
Publié le 16/08/2019
Meeting de mobilisation Mardi 20 août à 19h
Publié le 16/08/2019
Après Pierre MESMER [1], décédé en Août 2007, ancien premier ministre français, massacreur de nègres en Afrique, qui a d’ailleurs bénéficié de funérailles ‘’nationales’’, l’État colonial français, ‘’patrie des droits de l’homme’’ vient de perdre l’un de ses enfants dont il est si fier pour l’avoir d’ailleurs décoré de la légion d’honneur.
En effet, Pierre BOLOTTE, Préfet de Guadeloupe de 1965 à Juillet 1967, l’un des bourreaux du massacre de Mai 67 où pas moins de 200 Guadeloupéens furent fusillés par les militaires français, est mort le Lundi 26 Mai 2008 (41 ans jour pour jour près les tueries des 26 et 27 mai 1967) , paisiblement, chez lui à Neuilly-sur-Seine à l’âge de 87 ans. Celui-là même qui avait ordonné de ‘’tirer sur tout ce qui bouge, qui est noir ou qui tire son origine de cette couleur’’ pour reprendre les récits du Bâtonnier Félix RODES.
41 ans après, l’UGTG, aux côtés d’autres organisations, continue de réclamer justice, vérité, réhabilitation et réparation pour toutes les victimes de ce massacre.
Quoi qu’en pensent certains, prêts à sacrifier l’histoire, la mémoire et les luttes de nos valeureux ancêtres aux mains de nos bourreaux, aux mains du pouvoir colonial français, aux mains des abolitionnistes, l’heure ne peut être à la réconciliation dès lors que l’esclavage demeure un crime sans criminel, sans préjudice pour les victimes (les maîtres furent indemnisés pour chaque esclave libéré), sans jugement, sans condamnation et sans réparation.
Car faut-il encore le rappeler, la Guadeloupe d’aujourd’hui, tout comme l’habitation-plantation de la période esclavagiste, est construite sur un rapport de domination raciale où une minorité, blanche, détient tous les pouvoirs et où la majorité, noire, este exclue de tout : du travail, du savoir, du pouvoir…
Un tel schéma, funeste et diabolique, véritable apartheid social pensé et organisé est contraire aux intérêts du Peuple Guadeloupéen, à la soi-disant paix sociale tant recherchée.
L’UGTG :
Pour l’UGTG
Le Secrétaire général
Elie DOMOTA