KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
OUI, c’est bien pour empêcher la jonction du mouvement des socio professionnels avec les organisations appelant à la grève du mardi 16 que REGION & DEPARTEMENT, alliés objectifs de JEGO de la SARA et de l’ETAT, se sont tous empressés de signer un accord bidon et de mettre la main au portefeuille. Pour nous au contraire, il s’agit d’aller au fond du problème, de comprendre tous ses aspects. D’abord parce que ces accords sont prévus pour une courte période de trois mois ; ensuite parce que l’on ne peut se limiter à la simple question des prix des carburants : sé tout lé pwi ki ka pozé pwoblem an Gwadloup !
A pa nou tou sel
L’UGTG n’est ni la première ni la seule organisation de Gwadloup a avoir étudié puis dénoncé les conditions de fixation des prix des carburants.
D’où l’idée de rassembler le maximum d’organisations et d’associations sur ce dossier. C’est ce travail qui a été mené avec d’autres, sans précipitation, durant les semaines passées.
Nou pa an kous é pèsonn
NON, les politiciens ne nous ont pas pris de court. Et cela, pour une raison toute simple : Nou pa an konpétisyon é pon moun !
OUI, c’est bien pour empêcher la jonction du mouvement des socio professionnels avec les organisations appelant à la grève du mardi 16 que REGION & DEPARTEMENT, alliés objectifs de JEGO de la SARA et de l’ETAT, ont précipitamment se sont tous empressés de signer un accord bidon et de mettre la main au portefeuille.
Pour nous, au contraire, il s’agit d’aller au fond du problème, de comprendre tous ses aspects. D’abord parce que ces accords sont prévus pour une courte période de trois mois ; ensuite parce que l’on ne peut se limiter à la simple question des prix des carburants : dans beaucoup d’autres domaines, les prix et leurs surcoûts ka fwapé travayè é pèp Gwadloup !
Cet accord [1] est une véritable arnaque
Il s’agit d’une manipulation de l’opinion Guadeloupéenne, du peuple de Guadeloupe pour leur faire croire à une baisse, à une diminution des prix des carburants, alors qu’en réalité, cette soit disant baisse, sé nou ké péyé’y !
Pouki nou ka di sa ?
La SARA , n’a pas participé aux "négociations" (JEGO sé donk on mantè) ;
La SARA n’est pas signataire de l’accord là aussi en dépit des affirmations des uns et des autres complaisamment relayées par certains média.
Cet accord entérine une faible partie de la baisse mécanique que la SARA aurait déjà dû pratiquer depuis plus de 4 mois, en répercutant sur ses tarifs la baisse du prix du baril de pétrole.
La baisse supplémentaire est "portée financièrement par la Région et le Département sur leurs fonds propres" (article 2 de l’accord) ; c’est à dire avec l’argent public !
L’UGTG est en mesure d’affirmer que dans l’après-midi du jeudi 11 décembre, le préfet a réuni les 4 directeurs des compagnies pétrolières actionnaires de la SARA pour leur présenter l’accord signé à la va vite et obtenir leur accord pour sa mise en oeuvre : refus net de la part des actionnaires de la SARA si pa tini gawanti que l’argent promis, véritable obole, leur sera d’abord versé !
En Martinique, une baisse des prix des carburants a pu être obtenue sans cette escroquerie intellectuelle
Pour autant, nous ne sommes pas contre l’accord signé par les socio professionnels. Nous disons simplement qu’il s’agit d’un marché de dupes où les deux collectivités (Région & Département) reprennent de la main droite ce qu’ils ont donné de la main gauche.
Et cela, pou pé ba la SARA li ! OUI, ce faisant, yo ka tronpé pèp la, yo ka chèché a kouyoné Gwadloupéyen !
La mobilisation s’impose
Jodla, 31 organisations syndicales, politiques et associations refusent ces surcoûts, dont celui de la SARA. Elles appellent tous les Gwadloupéyen-n a désann an larila, pour refuser l’inacceptable, dont ce vol qu’entend continuer à pratiquer la SARA ; avec la complicité des élus !
A la SARA, qui entre 2005 & 2007 a multiplié ses profits par 10 !!! An lè do a Gwadloupéyen !!!
Eléments financiers au 31-12-2007 | |||
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Exercices clos le : | 31/12/2007 | 31/12/2006 | 31/12/2005 |
Chiffre d’affaires : | 772 291 928 € | 729 890 412 € | 616 016 412 € |
VA [2] / CA % : | 15,25 | 6,25 | - |
EBE [3] / CA % : | 10,75 | 2,25 | - |
Résultat net [4] : | 50 829 959 € | 14 404 316 € | 5 194 563 € |
A la multinationale TOTAL, actionnaire majoritaire de la SARA (50% du capital) :
Total ne connaît pas la crise
Profitant à fond de l’envolée des cours du pétrole, le groupe français a dégagé un bénéfice record de 11 milliards d’euros sur les neuf premiers mois.
Esquivant la crise financière, le groupe français Total a dégagé le bénéfice le plus élevé de son histoire au troisième trimestre et est bien parti pour réaliser en 2008 le plus gros profit jamais enregistré par une entreprise française, grâce à l’envolée des cours du pétrole.
Le bénéfice net ajusté de Total a bondi de 35% au troisième trimestre à 4,1 milliards d’euros, soit plus qu’attendu par les analystes financiers.
Envolée des prix
Sur les neuf premiers mois de 2008, le bénéfice a gagné 21% à 11 milliards d’euros, un record là aussi. S’il termine l’année sur cette lancée, le groupe ne devrait pas avoir de mal à battre son record de 2006 (12,58 milliards d’euros), qui était le plus gros profit jamais enregistré par une entreprise française.
Total profite notamment de l’envolée des prix du brut, qui ont atteint un sommet historique à plus de 147 dollars en juillet. Sur le trimestre, le prix moyen du baril de Brent s’est ainsi élevé à 115,1 dollars en moyenne, soit 54% plus cher qu’à la même époque de 2007.
Le prix moyen de vente du gaz a lui progressé de 67% sur le trimestre.
Cette hausse des prix des hydrocarbures a largement compensé la baisse de production de 5% sur le troisième trimestre à 2,231 millions de barils. Ce recul s’explique par des incidents techniques en Libye et en mer du Nord, des problèmes de sécurité « accrus » au Nigeria et par le déclin naturel des champs pétroliers, indique Total.
Total a aussi profité de la fermeture de nombreuses raffineries américaines pendant la saison des ouragans dans le Golfe du Mexique.
Le groupe pétrolier, qui compte l’essentiel de ses raffineries en Europe de l’Ouest, a ainsi pu écouler ses produits à meilleur prix aux Etats-Unis. Total exporte notamment une grande partie de sa production d’essence vers les Etats-Unis.
La marge des raffineries européennes a ainsi bondi de 88% au troisième trimestre sur un an.
| Source : L’est Républicain
Ce dont Sarkozy avait rêvé, deux "socialistes Guadeloupéens", Victorin LUREL et Jacques GILLOT, l’ont fait !
[1] Téléchargeable au bas de cet article
[2] La VA (La Valeur Ajouté - ou VA - est le premier indicateur de la richesse dégagée par l’entreprise :
VA = CA - Achats et autres charges externes
[3] L’EBE (L’Excédent Brut d’Exploitation - ou EBE - mesure la performance purement économique de l’entreprise, c’est-à-dire la différence entre les produits d’exploitation et les charges d’exploitation.
Il ne tient pas compte de la politique financière de l’entreprise, ni de l’influence des amortissements, charges et produits exceptionnels.
L’EBE est le chiffre-clé "pivot" de la rentabilité d’une entreprise.
[4] Le résultat net (ou bénéfice net) d’une entreprise sur une période donnée (par exemple : une année, un exercice) est égal à la différence entre, d’une part, les produits et, d’autre part, les charges (d’exploitation, financières et exceptionnelles) engagées sur la même période, ainsi que l’impôt sur les sociétés (net profit/loss, net earnings, net income). Il se calcule en déduisant du résultat courant avant impôts (différence entre le résultat d’exploitation et le résultat financier)toutes les charges non encore prises en compte dans la détermination des soldes intermédiaires. C’est ainsi qu’on peut ajouter, à ce niveau, les quote-parts des résultats des sociétés non consolidées. Pour son calcul, il faut tenir compte :
des opérations exceptionnelles (extension d’une usine, prise de contrôle d’une société, revente d’une filiale etc. qui génèrent des entrées et des sorties de capitaux),
des frais de participation du personnel et
des impôts comme l’impôt sur les sociétés.
Le résultat net est partagé entre les actionnaires (paiement du dividende) et les réserves et provisions. Le résultat net peut donc prendre la forme d’une perte (résultat net négatif) ou d’un bénéfice (résultat net positif).