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Claudette Duhamel : Lettre au Procureur de la République

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Le refus de négocier des békés relève du racisme et du mépris


Mots-clés : #Procureur PRETRE #LKP #Solidarités #Racisme #Justice coloniale
3 réactions
 

Lettre au Procureur de la République française à Pointe à Pitre

Monsieur le procureur de la république

Ainsi vous avez décidé d’ouvrir une enquête à l’encontre de Monsieur Elie DOMOTA porte parole du LKP au motif qu’il aurait commis le délit de provocation à la haine raciale pour avoir indiqué que les patrons qui refusent de signer l’accord salarial accordant 200 euros aux salariés qui perçoivent des bas salaires doivent quitter l’île et qu’il ne laisserait pas une bande de békés rétablir l’esclavage en Guadeloupe.

Votre décision qui intervient à l’issue d’une grève particulièrement dure et pénible pour les travailleurs guadeloupéens, et alors que les gros patrons béké refusent obstinément de signer un accord arraché de haute lutte, me semble procéder d’un insigne mépris à l’égard du peuple de la Guadeloupe et risque de constituer une caution au comportement éminemment raciste de cette caste béké qui sévit en Martinique et en Guadeloupe.

Monsieur le procureur de la république, vous ne pouvez ignorer ni contester cette vérité connue maintenant de toute la planète, à savoir que ceux que les martiniquais et guadeloupéens appellent les békés constituent le regroupement de descendants de français esclavagistes qui vivent entre eux, se marient entre eux, refusent de se mêler biologiquement et socialement aux populations non européennes pour préserver la pureté de leur race au point d’exclure de leur « communauté » tout membre qui aurait enfreint cette règle.

De manière délibérée ce que vous appelez la « communauté béké » s’est coupée du reste de la population qu’elle ne fréquente pas et vit principalement dans une partie de l’ile de la Martinique sur le territoire de la commune du François appelée Cap Est, ou, pour reprendre les termes de HUYGUES DESPOINTES, « Béké land ».

Retranchés dans leur ghetto luxueux les békés possèdent la majeure partie des richesses des deux pays Martinique et Guadeloupe. Ainsi à titre d’exemple, le groupe de Monsieur Alain HUYGES DESPOINTES détient 80 % des parts de marché dans le secteur de la production agro alimentaire dans ces deux pays, ce qui lui permet de pratiquer des prix prohibitifs tout en versant aux travailleurs martiniquais et guadeloupéens des salaires de misère.

C’est donc cette caste qui depuis près de quatre siècles s’est constituée et fonctionne sur un mode raciste, que vous entendez protéger de la « haine raciale ».

Alors qu’en France votre gouvernement nomme des ministres à l’intégration et fustige tous étrangers principalement les africains caribéens parmi lesquels se trouvent ceux que vous appelez « domiens » qui refuseraient de s’intégrer, voilà que non seulement vous tolérez le comportement inadmissible de ces gens dans nos pays mais entendez de surcroit les protéger en tant que tels.

Monsieur le procureur il y a des limites à ne pas dépasser et je crois honnêtement qu’en votre qualité de représentant de la société française, vous êtes en train de les franchir.

Dois-je vous rappeler que le racisme est d’abord et avant tout la théorie de la hiérarchie des races, qui conclut à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement, ainsi qu’à son droit de dominer les autres.

C’est exactement cette théorie qu’appliquent les membres de la caste béké et que leur patriarche, a si bien rappelée dans l’émission diffusée sur CANAL + intitulée « les derniers maîtres de la Martinique ».

Aucun membre de cette caste même ceux qui ont mis en place l’association « Tous créoles » ne peut venir dire le contraire : alors qu’ils ne représentent pas 1% de la population ils se marient tous à l’intérieur de leur caste et à défaut aux fins d’éviter les méfaits de la consanguinité avec des conjoints qu’ils vont chercher en Europe.

Un racisme biologique, social et viscéral c’est ça la réalité triste mais incontournable des békés que votre Etat cautionne et entretient depuis plus de 4 siècles nonobstant les récentes poursuites que vous exercez contre le sieur HUYGUES DESPOINTES et qui ne sont que poudre aux yeux dans la mesure les effets se voient d’emblée annulées par les poursuites que vous exercez contre Elie DOMOTA lequel ne fait pourtant que dénoncer ce racisme.

Le comportement actuel des gros patrons békés (qui dominent au sein du MEDEF Guadeloupe), consistant à refuser l’accord salarial après que les guadeloupéens se soient sacrifiés durant plus de 6 semaines pour obtenir cette augmentation de salaire, relève de l’arrogance coutumière des békés qui n’ont que mépris envers les travailleurs guadeloupéens et martiniquais qu’ils ont toujours considérés comme des non humains, des êtres à créoliser à soumettre à leur culture afin de les empêcher d’être eux mêmes.

Ce refus de signer cet accord est aussi un moyen pour eux de prouver leur supériorité raciale, économique et social et partant de faire savoir à ces nègres mais aussi au représentant de l’Etat français qui a signé l’accord, qu’ils sont les seuls et véritables maîtres de la Guadeloupe et de la Martinique.

C’est ce même état d’esprit qui leur a fait croire qu’en pleine grève générale contre la vie chère en Martinique il pouvaient se permettre d’organiser une contre manifestation en prenant la capitale d’assaut avec leurs tracteurs et leurs 4x4 en guise de chars d’assaut.

Le peuple martiniquais leur a fait comprendre que même s’ils considéraient toujours les martiniquais comme moins que des macaques à peine créolisés, il savait en de telles circonstances se défendre. Et grâce à la détermination du petit peuple des quartiers défavorisés, ils n’ont pas pu entrer dans le centre ville de la capitale et ont dû regagner leur békés land.

Comment ne pas dénoncer de tels comportements de la part de békés qui en situation de monopole et d’oligopoles savent pertinemment qu’en pratiquant des salaires de misère : ils affament les nègres reproduisant les méthodes de leurs ancêtres esclavagistes.

En toute objectivité il faut bien admettre que leur comportement actuel consistant à refuser catégoriquement de signer un accord qui aurait permis à des pères et des mères de famille de bénéficier d’un surplus de revenus pour nourrir leurs enfants relève du racisme et du mépris envers nos deux peuples.

Elie DOMOTA a donc entièrement raison de dénoncer ce racisme et de dire que ce refus équivaut à rétablir l’esclavage dans la mesure où aucun être humain ne peut vivre décemment avec les salaires ridiculement bas servis par les békés dans un pays ou la vie est en moyenne 100 % plus cher qu’en France.

Comment un SMICAR guadeloupéen travaillant dans le Carrefour du groupe Bernard Hayot, peut il apporter à ses enfants les aliments nécessaires à leurs croissance quand quatre yaourts coutent plus de 7 euros, qu’une bouteille de lait plus d’un euro, un petit paquet de beurre de 250 grammes près de 3 euros ?

Dans les familles nombreuses guadeloupéennes les enfants n’ont pas droit tous les jours au lait au beurre et encore moins au yaourt.

Sans doute que pour les békés les nègres quand ils sont de conditions modestes ne devraient peut être pas consommer de telles denrées réservées à ceux que l’Etat alloue 40 % de prime de vie chère et qui de plus en plus ne peuvent même plus les acheter

Accepter cela c’est cautionner les comportements discriminatoires et raciale des békés.

Poursuivre Monsieur Elie DOMOTA parce qu’il met le doigt sur ces comportements relèvent de la complicité pure et simple avec de telles pratiques.

Monsieur le Procureur, si vous avez un minimum de respect pour notre peuple ou pour le genre humain tout court vous deviez poursuivre, non pas Monsieur Elie DOMOTA, mais l’ensemble des membres de cette caste béké pour pratiques ancestrales et quotidiennes de discriminations raciales à l’égard des martiniquais et des guadeloupéens.

Quoiqu’il en soit, je tiens à vous préciser que si des poursuites devaient être effectivement déclenchées contre cet homme vous provoquerez la mobilisation des milliers des derniers damnés de la terre que sont nos deux peuples unis pour venir vous dire qu’ils sont totalement d’accord avec les propos de Monsieur Elie DOMOTA.

Rappelez-vous Monsieur le Procureur que dans un de ses discours prononcé en 2007 votre président de la République Monsieur Nicolas SARKOZY a dit aux étrangers vivants déjà dans des conditions difficiles sur le sol français « aimez la France ou partez » sans faire l’objet de critique alors que dans ce cas de figure il aurait du être fustigé puisqu’à l’inverse des békés qui refusent de se mélanger au martiniquais par racisme, ces étrangers sont bien souvent rejetés, victimes d’ostracisme ce qui les empêche de s’intégrer c’est-à-dire d’aimer la France.

Monsieur Elie DOMOTA, lui a plaidé la cause des plus défavorisés en disant aux patrons racistes et ségrégationnistes de Guadeloupe « signer cet accord ou quitter le pays autrement dit accorder aux guadeloupéens les plus démunis un minimum vital ou partez.

Et il a parfaitement raison car le peuple guadeloupéen n’aurait pas fait 44 jours de grève avec une détermination exemplaire pour retourner au travail et percevoir des patrons békés le même salaire de misère.

Si vous le poursuivez vous devrez par souci d’équité et d’égalité de tous devant la loi poursuivre l’ensemble des martiniquais qui ont chanté et chantent dans la rue en parlant des békés « une bande de békés profiteurs, voleurs nous les mettrons dehors »

Les guadeloupéens et les martiniquais savent que votre Etat répugne à poursuivre et à condamner les membres de cette caste bien protégée, l’affaire du sieur MARRAUD DESGROTTES est là pour nous le rappeler, mais gardez vous pour autant de franchir des limites qui ne feraient que révéler la complicité terrible existant entre l’Etat français et les békés.

Déjà vous faites injure à notre intelligence en prétendant voir dans les propos d’Elie DOMOTA une incitation à la haine raciale. Aussi, prenez garde monsieur le procureur de ne pas allumer les feux de la colère de nos deux peuples en voulant à tout prix salir DOMOTA pour venger les békés qui ont démontré qu’ils n’avaient pas changé d’un pouce durant des siècles et qu’ils étaient aussi racistes que ces blancs du sud des Etats-Unis qui traitent le président noir des Etats-Unis Barak OBAMA de macaque.

« Tant va la cruche à l’eau ….. » et cette cruche y va depuis bientôt près de 5 siècles.

C’est au nom de vos principes républicains et de la déclaration universelle des droits de l’homme que je vous invite à mettre un terme à toute velléité de poursuites judiciaires à l’encontre de Monsieur Elie DOMOTA.

Souvenez vous Monsieur le Procureur : En 1848 après avoir aboli l’esclavage, l’Etat français au lieu d’indemniser les victimes de ce viol permanent du corps et de l’esprit qu’a été l’esclavage, a payé les criminels pour la perte de leurs « biens » estimant dans la droite ligne du code noir que nous n’étions pas des humains mais des objets qui pouvaient être achetés des mains des colons. C’est d’ailleurs avec ces fonds et notre labeur payé au rabais que les békés ont bâti leur fortune pendant que nous étions maintenu dans un quasi esclavage compensé par des aides publiques d’un Etat français complice.

Votre démarche actuelle me donne à penser que vous entendez toujours et une fois de plus poursuivre les victimes du racisme et leur demander d’indemniser les békés tout simplement parce qu’ils entendent mettre fin à la pwofitasyon exercée sur eux par ces descendants d’esclavagistes.

161 ans après le décret d’abolition de l’esclavage la situation est en train de changer et le peuple guadeloupéen n’acceptera pas que vous veniez user de votre pouvoir de poursuite pour apporter un soutien aux membres de la caste béké.

Le peuple vous dit Suffit ! Nous avons les yeux ouverts !

Veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de mes salutations de négresse en lutte contre l’esclavagisme et le colonialisme.

Claudette DUHAMEL, Avocat
Fort de France,
le 9 mars 2009

Les articles de cet auteur :

- La Martinique : une terre de violence et d’arbitraire absolus
- Pourquoi nous ne saurions commémorer le 22 MÉ avec les descendants des esclavagistes

Publié par un Collectif d’avocats le mercredi 11 mars 2009
Mis à jour le samedi 21 mars 2009

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 > Forum article

Claudette Duhamel : Lettre au Procureur de la République
Réaction de winn le 12 mars 2009 @ 05h02

Bravo ! Le seul bémol que j’ose porter à votre courrier c’est l’omission de la situation du préfet de la Martinique M. Ange Mancini.

Le préfet de la Martinique M. Ange Mancini logeait dans une somptueuse villa coloniale appartenant au béké raciste et négationniste Alain Huyghes Despointes.

Le Plus Haut Fonctionnaire de l’État en Martinique M. Ange Mancini persiste à s’encanailler avec ceux qui veulent préserver la race, qui font l’apologie de crime contre l’humanité et qui appellent à la haine raciale. Quand le scandale a éclaté sur la chaine cryptée canal+ dans le reportage de Romain Bolzinger « Les derniers maîtres de la Martinique » , et les nombreuses plaintes ont commencé à s’empiler sur son bureau le Plus Haut Représentant de la République en Martinique déménage chez un autre béké.

M. Ange Mincini loge maintenant chez un autre béké fortuné, Yann Monplaisir, lui même rejeté par "le clan des puristes de la race" parce qu’il a une goutte de sang noir dans les veines.
M. Ange Mincini véhicule une image de la République loin d’être meilleure que celle des représentants du LKP . Point de double standard. Tous les citoyens Français ont des droits et des devoirs envers la République. Si les Républicains intégristes ne veulent accorder aucune mansuétude aux propos du leader syndicaliste Elie Domota, ils ne doivent concéder aucune bienveillance pour un préfet qui loge et pratique une collusion républicaine malsaine avec une caste ouvertement raciste et négationniste cramponnée sur l‘économie des Antilles et assise injustement sur la « négraille » (dixit A. Césaire).

Les Républicains fondamentalistes n’ont aucune leçon à donner aux syndicalistes des Dom, quand un préfet épouse et soutient une idéologie qui n’existe dans aucun autre pays sur cette terre depuis la fin de l‘apartheid en Afrique du Sud.
Un préfet nommé en Martinique se doit de maîtriser un minimum de culture, d’histoire, de tradition ou de pratiques sur un territoire exigu de 1100km2, où tout se sait. Personne n’ignore l’idéologie prônée par cette caste de négriers. Le préfet de la Martinique se doit d’être le premier à connaître les spécificités de la société dualiste du département et de l’apartheid social qui y règne. Il a choisi son camp en connaissance de cause.

Si l’idéologie portée par cette caste de békés lui aurait échappée, cela reste quand même une insulte envers la population martiniquaise. C’est un affront, voire outrage exécrable de l’ignorer. Il serait donc venu en Martinique juste pour toucher son gros chèque, profiter du soleil en faisant fi de l’histoire du département.
S’il le savait et il a emménagé malgré tout, c’est pire qu’une provocation injurieuse. C’est un mépris abominable. Il est doublement coupable. Comment voulez-vous que les opprimés, ségrégués, discriminés portent la moindre considération à cette République collabo ?!

J.Y.L.

^
Claudette Duhamel : Lettre au Procureur de la République
Réaction de Yoyotte le 13 mars 2009 @ 07h04

Ma très chère compatriote,

J’ai lu, que dis-je, j’ai bu, que redis-je, j’ai englouti avec gourmandise, délectation et une immense satisfaction votre lettre ouverte au Procureur de la République française à Pointe à Pitre. Vos mots ont bercé mon être et au-delà mon âme...

Dès lors je voudrais m’associer tout entier à votre indignation tant vous mettez exactement le doigt sur la spécificité congénitale de cette caste appelée les békés. Je dis caste car, et comme vous l’avez si bien fait ressortir, ça tourne en boucle chez ces gens-là au point que s’ils n’avaient enfin pris conscience, ils seraient tous devenus malades du fait de la consanguinité.

Cette mentalité héréditaire qui se transmet tel un trophée, par exemple une tête de nègre sur un pic lors de l’apéro, démontre dans tous les cas de figure une débilité qui perdure depuis plus de 400 ans, ce qui prouve, s’il en était besoin, que ces gens-là s’estiment supérieur au genre humain. Dotés, à l’évidence, d’un esprit particulier, ne perdons pas de vue que leurs géniteurs ont coursé, kidnappé, souvent exécuté, balancé dans le grand bleu lorsqu’ils crevaient dans les cales des bateaux négriers, pataugeant dans leur vomi, leur excrément et leur dignité, nos mères, nos pères, nos aïeux déportés pour nourrir la France et l’Europe jusqu’à ce que mort s’en suive !

10, 15, 20 millions ils étaient. Peut-être plus mais on ne va pas chipoter pour si peu...

Aussi, avoir l’outrecuidance, que dis-je le culot sinon la folie de poursuivre Monsieur Elie Domota parce qu’il a osé dire tout haut ce que tous les politiques - les femmes et les hommes de bonne volonté également - pensent tout bas est tout bonnement indigne !

Même Michel Rocard, ancien Premier ministre de la France et ancien Premier secrétaire du PS, a reconnu dans le quotidien le Monde du 23 février 2009 : "Il y a dans le patronat guadeloupéen une aile irréductible. Le noeud du problème, c’est le sous-développement économique dont est victime la Guadeloupe depuis la fin de la dernière guerre mondiale. La IVe et la Ve République se sont très mal occupé des départements d’outre-mer en général et de la Guadeloupe en particulier."

Alors Messieurs les censeurs ! Allez-vous aussi poursuivre Rocard parce qu’il sous-tend que la colonisation continue en nous maintenant sous le joug de l’arbitraire économique !

Mais pire. Je viens d’être alerté par message en provenance du site Bondamanjak - vous les frères de Gwada et de Matinik certainement - de la tenue d’une réunion de la honte dont l’objectif évident est de réhabiliter les békés.

Ce colloque aura lieu au Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer sous l’instigation d’un dénommé Patrick Karam, fils de Libanais, né en Guadeloupe mais qui a annoncé dans le journal le Monde du 9 décembre 2005 qu’il était réfugié Cubain, reniant ainsi ses origines !

Ce fils de... venu d’ailleurs avait déjà tenté de compromettre Elie Domota lors d’une émission de télé, soulevant l’indignation de beaucoup en France hexagonale et aussi chez nous.

Il ne faut pas laisser faire ! Balancez à tout va des messages de protestation à Sarkozy, Fillon, Alliot-Marie et Jégo car ce Karam nous fout le coup de pied de l’âne !

Une adresse e-mail est jointe dans le message en question.

Acceptez mes hommages Madame...

Je vous aime, mes frères et soeurs de souffrance...

Lucien Yoyotte, né en 1948 à Saint-Esprit Martinique, en lutte en France depuis 14 ans contre des macoutes dans l’armée !

Ci-dessous l’objet du délit :

"La place des Békés dans la société antillaise"

Mercredi, 11 Mars 2009 10:43

Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, vous invite le mercredi 18 mars 2009 à 17h30 à la délégation à participer à une rencontre-débat sur : « La place des Békés dans la société antillaise : mythes et réalités » en présence de différents membres de la communauté Béké.

Salle Félix Éboué - Délégation interministérielle
27, rue Oudinot - 75007 Paris
Métro Saint François-Xavier ou Duroc

RSVP : sec.delegation@outre-mer.gouv.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
01 53 69 20 50 / 20 42

Se munir du carton et d’une pièce d’identité.

http://www.bondamanjak.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6941&Itemid=131

^
Claudette Duhamel : Lettre au Procureur de la République
Réaction de Yoyotte le 13 mars 2009 @ 07h13

Ma très chère compatriote,

J’ai lu, que dis-je, j’ai bu, que redis-je, j’ai englouti avec gourmandise, délectation et une immense satisfaction votre lettre ouverte au Procureur de la République française à Pointe à Pitre. Vos mots ont bercé mon être et au-delà mon âme...

Dès lors je voudrais m’associer tout entier à votre indignation tant vous mettez exactement le doigt sur la spécificité congénitale de cette caste appelée les békés. Je dis caste car, et comme vous l’avez si bien fait ressortir, ça tourne en boucle chez ces gens-là au point que s’ils n’avaient enfin pris conscience, ils seraient tous devenus malades du fait de la consanguinité.

Cette mentalité héréditaire qui se transmet tel un trophée, par exemple une tête de nègre sur un pic lors de l’apéro, démontre dans tous les cas de figure une débilité qui perdure depuis plus de 400 ans, ce qui prouve, s’il en était besoin, que ces gens-là s’estiment supérieur au genre humain. Dotés, à l’évidence, d’un esprit particulier, ne perdons pas de vue que leurs géniteurs ont coursé, kidnappé, souvent exécuté, balancé dans le grand bleu lorsqu’ils crevaient dans les cales des bateaux négriers, pataugeant dans leur vomi, leur excrément et leur dignité, nos mères, nos pères, nos aïeux déportés pour nourrir la France et l’Europe jusqu’à ce que mort s’en suive !

10, 15, 20 millions ils étaient. Peut-être plus mais on ne va pas chipoter pour si peu...

Aussi, avoir l’outrecuidance, que dis-je le culot sinon la folie de poursuivre Monsieur Elie Domota parce qu’il a osé dire tout haut ce que tous les politiques - les femmes et les hommes de bonne volonté également - pensent tout bas est tout bonnement indigne !

Même Michel Rocard, ancien Premier ministre de la France et ancien Premier secrétaire du PS, a reconnu dans le quotidien le Monde du 23 février 2009 : "Il y a dans le patronat guadeloupéen une aile irréductible. Le noeud du problème, c’est le sous-développement économique dont est victime la Guadeloupe depuis la fin de la dernière guerre mondiale. La IVe et la Ve République se sont très mal occupé des départements d’outre-mer en général et de la Guadeloupe en particulier."

Alors Messieurs les censeurs ! Allez-vous aussi poursuivre Rocard parce qu’il sous-tend que la colonisation continue en nous maintenant sous le joug de l’arbitraire économique !

Mais pire. Je viens d’être alerté par message en provenance du site Bondamanjak - vous les frères de Gwada et de Matinik certainement - de la tenue d’une réunion de la honte dont l’objectif évident est de réhabiliter les békés.

Ce colloque aura lieu au Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer sous l’instigation d’un dénommé Patrick Karam, fils de Libanais, né en Guadeloupe mais qui a annoncé dans le journal le Monde du 9 décembre 2005 qu’il était réfugié Cubain, reniant ainsi ses origines !

Ce fils de... venu d’ailleurs avait déjà tenté de compromettre Elie Domota lors d’une émission de télé, soulevant l’indignation de beaucoup en France hexagonale et aussi chez nous.

Il ne faut pas laisser faire ! Balancez à tout va des messages de protestation à Sarkozy, Fillon, Alliot-Marie et Jégo car ce Karam nous fout le coup de pied de l’âne !

Une adresse e-mail est jointe dans le message en question.

Acceptez mes hommages Madame...

Je vous aime, mes frères et soeurs de souffrance...

Lucien Yoyotte, né en 1948 à Saint-Esprit Martinique, en lutte en France depuis 14 ans contre des macoutes dans l’armée !

Ci-dessous l’objet du délit :

"La place des Békés dans la société antillaise"

Mercredi, 11 Mars 2009 10:43

Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, vous invite le mercredi 18 mars 2009 à 17h30 à la délégation à participer à une rencontre-débat sur : « La place des Békés dans la société antillaise : mythes et réalités » en présence de différents membres de la communauté Béké.

Salle Félix Éboué - Délégation interministérielle
27, rue Oudinot - 75007 Paris
Métro Saint François-Xavier ou Duroc

RSVP : sec.delegation@outre-mer.gouv.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
01 53 69 20 50 / 20 42

Se munir du carton et d’une pièce d’identité.

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