KONFERANS, LYANNAJ é MEETING èvè Lé REZISTAN - Jeudi 27 Juin 2024
Publié le 24/06/2024
Meeting Solidarité KANAKY mardi 11 juin 2024
Publié le 10/06/2024
Meeting lundi 06/02/2023 à 19h au Palais de la Mutualité
Publié le 5/02/2023
Meeting d’information jeudi 10 mars 2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Meeting d’information mardi 8 mars2022 à 18h30
Publié le 6/03/2022
Dimanche dernier, sur la télé publique, le directeur de la Générale des Eaux a réclamé une augmentation du prix de l’eau pour financer le remplacement des tuyaux pourris. Mais, pas un mot sur les contrats « magouilleux » passés entre les multinationales et les collectivités ; pas un mot sur le détournement de millions d’euros durant des dizaines d’années. En un mot, il faut augmenter le prix de l’eau pour financer la réparation des tuyaux ; somme que les usagers de Guadeloupe ont déjà payé plusieurs fois. Alors , ola lajan la pasé ? Bien évidemment le journaliste n’a pas osé poser cette bonne question.
Le dernier projet du préfet sur le prix unique de l’eau et le syndicat unique de l’eau doit être analysé avec toutes les précautions et la lucidité qui s’impose pou yo pa kouyonné Pép Gwadloup.
Tout d’abord, le prix unique de l’eau n’est pas une demande des élus ni de l’Etat mais bien une revendication forte des usagers de Guadeloupe notamment dans le cadre du protocole LKP du 04 Mars 2009.
MAIS SURTOUT :
- 1) LA MISE EN PLACE D’UN PRIX UNIQUE DE L’EAU SANS METTRE EN REGIE DIRECTE LA GESTION DE L’EAU NE RESOUT EN RIEN LE FOND DU PROBLEME.
- 2) LA TRANSFORMATION DU SIAEG EN STRUCTURE UNIQUE DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION DE L’EAU NE RESOUT PAS NON PLUS LA PWOFITASYON SUR L’EAU.
L’unification du prix de l’eau entrainerait « peut être » une très légère baisse du prix moyen du mètre cube mais elle ne s’attaque pas aucoeur du problème à savoir la mainmise de trois multinationales sur notre eau et les profits exorbitants réalisés par ces derniers sur le dos des Guadeloupéens. CAR : Mettre en place un prix unique, Créer un syndicat unique sans mettre en régie directe la gestion de notre eau revient à pérenniser un système mafieux qui profite aux actionnaires des multinationales et aux élus véreux.
Les multinationales gèrent l’eau pour leurs propres intérêts et ceux des élus et cela en contrepartie du financement d’une campagne électorale, de la construction d’un bâtiment, d’un voyage ou d’une caisse de champagne. Le prix payé par l’usager couvre les frais liés à la production, à l’entretien, à la maintenance des réseaux, à l’investissement, à la distribution, à la qualité et à la rémunération des travailleurs etc…. Alors ! Encore une fois, …..OLA LAJAN A SE TIYO LA PASÉ ?La question gène et les élus refusent d’aborder ce sujet car beaucoup ont mangé et mangent encore dans la bassine. Le coût des travaux est estimé à plus d’un milliard d’euros.
REGLER LE PROBLEME DE LA GESTION DE L’EAU PASSE OBLIGATOIREMENT PAR LA MISE EN PLACE D’UNE GESTION EN REGIE DIRECTE SANS DELEGATION DE SERVICE SANS PRESTATIONS DE SERVICE CONFIEES AUX MULTINATIONALES.
Pénurie, coupure, restriction, qualité douteuse, prix exorbitant, réseau défaillant, prix différents,… sont la conséquence de la pwofitasyon des multinationales qui sévissent dans la production de l’eau en Guadeloupe et cela avec la bénédiction des élus qui tirent profit de ce système.
LKP EXIGE :
La mise en oeuvre d’un audit indépendant sur le service de l’eau danstoutes les communes de Guadeloupe ;
La mise en régie directe de la gestion de l’eau pour en finir avec la pwofitasyon et revenir à un prix juste et équitable ;
L’arrêt de toutes délégations de service public et autres prestations de service public confiées aux opérateurs privés ;
Le transfert des salariés des opérateurs privés vers les régies ;
La mise en place d’un nouveau réseau de distribution de l’eau sans augmentation des prix ni des impôts.
LKP - Lapwent – 09.11.2015