Lè bèf pa vlé rantré an bwa, i ka di konn ay two long

Camarades, Pèp Gwadloup,

Ne serait-ce qu’en regardant le Maire de Pointe-à-Pitre, on voit que c’est un homme aigri, il en veut à l’humanité entière, et il l’exprime aujourd’hui en tyrannisant les employés de la Ville de Pointe-àPitre, sous forme de retenue sur salaires sans motif légal, il adresse des notes menaçantes aux chefs de service et terrorise les élus de sa majorité, pour qu’ils prennent part à ses « crimes contre l’humanité ».

Mais en fait, c’est un lâche qui se cache et fomente des plans machiavéliques contre le Personnel de la Ville de P-à-P et singulièrement contre les Syndicalistes de l’UTC-UGTG LAPWENT ; Men sa ké pété on jou …

WOY….WOY ….WOY …. MI MANTÈ !

On connait la légendaire réputation de menteur des avocats, mais là ! …
Nous avons aux commandes de la Ville un duo de choc d’avocats menteurs et sans vergogne, qui jouent aux victimes.

KA KI FÈT LENDI 10 MÉ, JOU A NÉGOSIASYON-LA …

Les agents grévistes et non-grévistes apprenaient la veille que le Maire de P-à-P Harry DURIMEL et sa colistière Tania GALVANI, avec la complicité de certains chefs de service notamment la Directrice de la Caisse des Ecoles, avaient procédé à des retenues sur leurs salaires.

Ils se sont manifestés en début de la séance, pour exprimer leur indignation, face à ce comportement de bas étage et mesquin de la part d’élus qui se disent pour le relèvement de la classe politique en Guadeloupe, vouloir couper avec les méthodes peu orthodoxes des anciens, et être à l’écoute des Travailleurs pour l’amélioration de leur situation sociale.

LAVÉ CHYEN LARI KON OU VLÉ… I KÉ TOUJOU WOULÉ AN CHAWONGN …. !

Ils s’attendaient à quoi !!! qu’on les remercie d’avoir extorqué entre 600€ et 1300€ du salaire des agents qui perçoivent respectivement 900€ et 1900€, afin de les affamer ainsi que leur famille ?

Pou yo arèsté fè grèv. Mi sa sé sélérala fè zanfan a péyi-la.

En vérité ce qu’ils veulent, c’est des Travailleurs« béni-oui-oui ».L’anéantissement de toutes velléités. En somme, la disparition des syndicats au sein de la Collectivité de P-à-P. Mais l’UTC-UGTG dernier syndicat debout dans cette collectivité résiste.

Offusquée par la pertinence de la vérité lancée en pleine face, la 1ère Adjointe au Maire a décidé d’ajourner la séance, en prenant comme prétexte que nous aurions proféré des menaces à l’encontre de la Directrice de la CDE.

Men, tout moun lakantinn lapwent, sav byen kè madanm-la sé on malfétè ki ka fè yo manjé « lavach anrajé ».

« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage ….. »

1- Nous demandons 2 jours de récupération pour 1 jour travaillé pendant le confinement du Covid en 2020. Vous n’êtes pas d’accord.

2- Nous demandons de mettre les agents de la CDE, proche de la retraite à 35h, seulement trois ans avant leur départ. Vous n’êtes pas d’accord.

3- Nous demandons le paiement des heures supplémentaire effectuées le dimanche et jours fériés par les policiers municipaux, les agents des services sport et de la culture. Et là encore vous n’êtes pas d’accord.

Vous Mr le Maire, vous dites que vous avez la volonté de poursuivre les négociations ? on vous prend au mot, CHICHE !!!

On vous met au défi de vous asseoir à la table de négociation en personne, tant pour discuter du 1er point que propose l’UTC-UGTG Gwadloup, que ceux de la plate-forme de l’UTC-UGTG LAPWENT.

P-à-P, le 17 Mai 2021

UTC-UGTG LAPWENT