NON- NON ET NON NOU PÉ PA RÉTÉ KONSA !!!

Travailleurs de Guadeloupe, à tous, Jeunes, moins jeunes, Retraités, Chômeurs, Peuple de Guadeloupe, awa, nou pé pa rété konsa… Ka Atann Rété é Sibi.

ATANN RÉTÉ é SIBI san dlo, san lopital, san transpò, san travay, ….. que :

 Le chômage et le sous-emploi ki ka renté, plus de 70.000 Guadeloupéens sur une population active de 190000 personnes, soit plus de 35%, soit désormais un mode de vie….

 L’on consomme une eau au compte-gouttes, tous les jours et de surcroît polluée au chlordécone,aux pesticides et autres, une eau que fatalement nous utilisons pour la toilette, pour la cuisine, que nous donnons à boire à nos enfants, à nos aînés.

 La vérité nous soit interdite sur les conséquences sur notre santé, notre vie de cet empoisonnement de masse, légalement répandu sur nos terres.

 Ce soit seulement dans 10 lanné que nous disposerons d’un Hôpital, d’un système de santé, d’une offre de soins de niveau, adaptée aux pathologies qui nous rendent pèkli, à la morbidité générale de notre pays et à la prévalence des maladies chroniques comme de diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les maladies vectorielles (dengues, chikungunyua, zika)
qui placent la Guadeloupe au 3ème rang des Régions de France en terme de surmortalité prématurée ;

 L’échec scolaire, l’illettrisme, les déviances sociales, les précarités économiques et sociales, soient le destin évident de 4/5ème de notre population, une population démouné, disloquée par la malbouffe, une population soumise à l’idée que la pauvreté culturelle, sociale et économique soit liée à nos origines.

 L’enseignement scolaire, l’apprentissage, l’accès à la formation continue, à la formation diplômante, aux études supérieures, ne soient accessibles qu’à une élite, a déotwa, uniquement à ceux que la nature aurait sélectionné davwa pa ni plas pou toumoun, sé chans ou pa ni.

 La norme de travailler dans des classes surchargées, des classes multi-niveaux, des classes où l’acquisition des connaissances, des savoirs, des valeurs n’est plus possible.

Mizi an mizi, que nous travailleurs, avec ou sans diplôme, avec ou sans titre et expérience, en toute connaissance, en toute liberté, nous-mêmes, nous nous interdisions de réclamer, de revendiquer, de lutter pour améliorer notre quotidien professionnel, notre rémunération mensuelle, notre niveau de protection sociale.

Davwa, nous avons ‘’la chance’’ de travailler pour l’Etat ou une grande
entreprise, davwa nous disposons malgré tout d’une capacité d’endettement et que notre famille peut ‘’se rendre en métropole pour l’été…’’ ; Mi bab mi !!!

Anba anba, ils nous suppriment toutes références à une qualification, à une classification, à une durée de travail hebdomadaire et nos droits à la formation, au congé de maternité, aux congés payés et jours fériés, au contrat de travail, etc… notamment par la dénonciation des accords de branche, des conventions collectives et le refus de toute négociation collective.

Wi Gwadloupéyen, nou mélé !!

Wi Travayè Gwadloup nou ankayé !!

Wi Travayè Gwadloup, les administrations de l’Etat français symbolisent bien la duplicité de notre état, la profondeur de nos souffrances, l’étendue du mépris qui tous les jours nous est exprimé, autant par l’Etat que par « notre » représentation politique et les Institutions.

Ce sont bien :

 l’ARS (Agence Régionale de Santé) en charge des précarités sociales, des handicaps, des exclusions, de l’offre de soins, de la qualité de l’air et de l’eau, eaux de baignade et eau potable, du traitement des déchets et des eaux usées ;

 l’Education Nationale, en charge de nous déposséder de nous-mêmes, de nous interdire toute humanité, de nous démouné au point de faire de nous des ennemis de nous-mêmes, des spectateurs de notre propre vie, ka kwè an lèspwa a mal papay.

 La Direction du Travail, devenue DIECCTE, cynique et capitulard douvan un patronat véreux et voyou bien assurée de son immunité, financé et soutenu par l’Etat et ses représentants dans ses positions les plus abjectes.

Ensemble ce triumvirat justifie et valide ainsi notre destruction, la dislocation programmée de notre jeune société Guadeloupéenne.

NON, NON, NON, NOU PÉ PA RÉTÉ KONSA !!!

10 Lanné apré 2009,moman nou di awa…yo pran pè, yo tchoulé..

Jòdilà, annou woupran balan.

Jòdijou nou ka woupran chimen pou tout dwa an nou, tout dwa nou gannyé dèpi
dyab té tigason, dwa a lavi, dwa pou travay, dwa pou fòwmasyon, dwa pou nou santi
nou byen. DROIT, enfin, à toutes les libertés fondamentales.

WOULO POU 14 MAI 2019 !

NOU DOUBOUT POU :

 La reconnaissance de la Guadeloupe en situation de crise sanitaire exceptionnelle et
la mise en place des mesures qui s’imposent pour une véritable politique de santé et
d’offre de soins de qualité pour la population de Guadeloupe.

 L’arrêt du démantèlement des services publics, la sauvegarde des statuts de la
fonction publique, l’arrêt des suppressions de postes dans le public et des
licenciements dans le privé.

 L’accès permanent de tous les Guadeloupéens à une eau potable, buvable, sans
pesticide, sans chlordécone, à un prix bas et unique, dans le cadre d’un véritable
service public.

 L’ouverture de négociations collectives dans toutes les branches professionnelles sur les salaires, l’emploi, la formation, la durée du travail, la priorité d’emploi des jeunes de Guadeloupe, etc…..

SANBLÉ ! SANBLÉ !

LUNDI 13 MAI -MEETING – 19 H DOUVAN MITYALITÉ LAPWENT

MARDI 14 MAI - Chak moun on moun

Sanblé 8H00 douvan Milénis

CFTC – FAEN/SNCL – FO – FSU – SPEG – SOLIDAIRES GUADELOUPE – SPEG –
SUD PTT GWA - SUNICAG – UGTG - UNSA