Jeudi 15 mars 2018 à 12h30 douvan tribinal lapwent : Procès d’Elie DOMOTA
Publié le 26/02/2018
9 mars 2018 à 8h devant le Tribunal de Basse-Terre : Justice pour Damville (Procès TCSV)
Publié le 25/02/2018
26 février 2018 : Solidarité avè Lionel Chouro douvan tribinal lapwent
Publié le 25/02/2018
Vendredi 16 février 2018:Sanblé kont réprésyon é profitasyon
Publié le 11/02/2018
Conférence débat du LKP Vendredi 16 octobre 2015 - 18h30 devant le cimetière du Moule
Publié le 9/10/2015
Février 1952 constitue le mouvement revendicatif le plus important ayant
impliqué petits planteurs et colons dans toute la Guadeloupe après les
grèves de 1910 (première grève générale en Guadeloupe regroupant diverses catégories de travailleurs agricoles : ouvriers, colons, petits planteurs... :
la répression fera 4 morts et plusieurs blessés). Le mouvement démarre
au mois de novembre 1951 dans le nord Basse – Terre (domaine
des usines Bonne – Mer et Roujol). Les revendications portent sur la rémunération de la journée de travail et sur l’allègement des tâches dans les champs. Elles s’élargissent rapidement à la demande d’un meilleur prix de la tonne de canne.
En janvier 1952, les ouvriers et cultivateurs mobilisés trouvent le soutien
des fonctionnaires qui réclament la revalorisation de leurs salaires. Un
appel à la grève générale illimitée est lancé sur toutes les habitations - plantations.
La mobilisation enfle et gagne les communes de Capesterre, Morne à l’Eau, Moule, Port – Louis, Anse Bertrand..., les débrayages se multiplient...
Au Moule le 14 février 1952, des travailleurs aidés de nombreux jeunes se
mobilisent dans les principales artères de la ville, particulièrement au boulevard Rougé. Vers 10 heures les militaires français, qui occupent le Moule depuis 3 jours, tirent alors sur la foule suivant un scénario savamment orchestré par le Préfet Villegier qui assure la protection des intérêts des usiniers.
Bilan : 4 Guadeloupéens tués dont une femme enceinte, Constance
DULAC et Justinien CAPITOLIN, Edouard DERNON, François SERDOT.
On dénombrera également 14 blessés.
Crime sans coupable comme souvent dans les colonies. Aujourd’hui, février 2013, ce sont plusieurs dizaines militants syndicaux qui sont
poursuivis par l’Etat colonial du fait de leur engagement dans les luttes
kont tout pwofitasyon.
LKP Févriyé 2013